Caetano Veloso (BR)
Depuis trente ans, ce chanteur compositeur, beau, élégant, romantique, affiche complet dans les salles du monde entier. Si fin et si distingué qu’il renouvelle le genre du latin lover en le féminisant, en lui ôtant la moustache et la faconde gouailleuse, en lui donnant des ailes claires. Le voir sur scène est une expérience sensuelle et fascinante. C’est sans doute pour cela que tous ses concerts commencent dans un tonnerre d’applaudissements stratosphériques. Si rare que c’est déjà une expérience en soi!
https://youtu.be/jZpQGOtVqrY
CAETANO VELOSO
Reconnu mais mal connu, Caetano Veloso n’a pas un destin simple, et son évolution se situe aux antipodes d’une carrière de star. Fondateur de mouvement, agitateur, ambigu, décalé… Il a vécu mille vies en une seule. Il a participé à l’histoire du Brésil, à travers la contestation et la création. Acteur politique, provocateur inlassable, musicien, il est aussi critique de cinéma, spécialiste de Godard, de Fellini et, bien sûr, de Glauber Rocha, disciple de João Gilberto, théoricien, philosophe, compagnon de combat et d’incarcération de Gilberto Gil, exilé… Syncrétique, sa musique flirte non seulement avec des styles étrangers mais aussi avec des rythmes folkloriques brésiliens à moitié oubliés qui célèbrent la culture afro-brésilienne.
Portes 19:00
Tram/bus
Lignes 1, 2, 3, 7, 10, 12, 15, 17, 18, 19 et 35 – arrêt Cirque
Lignes 18 et 36 – arrêt Place de Neuve
Voiture
Merci de privilégier le covoiturage.
Parking Plainpalais ou parking David-Dufour.
Accessibilité
Le Victoria Hall est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Retrouvez l’ensemble des conditions d’admission de la salle sur www.culture-accessible.ch
Bar et petite restauration
Tarifs
Plein tarif
Contrechamps
Avant-concert – 16h
Conférence – présentation avec les artistes
Concert – 17h
Emilio Pomàrico direction musicale
Maximilian Haft violon solo
Yeree Suh soprano
Antoine Françoise piano
Julien Wurtz trompette
Michael Jarrell
Paysages avec figures absentes – Nachlese IV (2009) pour violon et ensemble
Jana Kmiťová, Hèctor Parra, Kenji Sakai, Jean-Frédéric Neuburger, Artur Akshelyan, Reinhard Fuchs, Johannes Maria Staud
Pièces miniatures (créations) pour diverses formations
Michael Jarrell
Nachlese Vb (Liederzyklus) (2012) pour soprano et ensemble
Au programme de ce concert-événement qui célèbre l’une des figures majeures de la scène contemporaine genevoise, deux pièces concertantes du cycle des Nachlese sont confiées à la soprano Yeree Suh et à notre violoniste Maximilian Haft, qui nous entraîneront tour à tour dans les arcanes de l’écriture si raffinée du compositeur. En hommage, Sept miniatures commandées à d’ancien·nes élèves de Michael Jarrell placeront cette soirée d’anniversaire sous le signe de la transmission.
Orchestre de la Suisse Romande
Chœur de chambre de la Haute école de musique de Genève
Jonathan Nott direction
Martin Fröst clarinette & artiste en résidence
James Atkinson baryton
György Ligeti
Apparitions, pour orchestre
Claude Debussy
Nocturnes, triptyque symphonique, n° 2 Fêtes
Michael Jarrell, compositeur en résidence
Pièce pour clarinette et orchestre (commande OSR – première mondiale)
Gabriel Fauré
Requiem, pour soprano, baryton, chœur et orchestre, op. 48 (version de 1893)
Conçu, selon les termes du compositeur, comme une «Berceuse de la mort», le doux et apaisant Requiem de Fauré sera précédé par les Apparitions que György Ligeti composa dès son passage à l’Ouest, lorsqu’il se réfugia à Vienne après la révolte anticommuniste hongroise en 1956. Dans cette œuvre, il radicalise la technique sérielle par une destruction totale des intervalles, créant un monde d’entrelacements musicaux extrêmement complexe débouchant sur un univers sonore trouble et mystérieux. Influencé par les séduisants Nocturnes du peintre anglais Whistler, Debussy compose ses Trois Nocturnes pour orchestre dont le deuxième, Fêtes, décrit un 14 juillet fantasmé, traversé par un cortège chimérique et coloré. Soirée phare pour nos deux artistes en résidence avec la création mondiale très attendue d’une œuvre composée tout spécialement par Michael Jarrell pour le clarinettiste Martin Fröst qui scellera la rencontre d’un compositeur reconnu et d’un virtuose hors normes.
Alexandra Dovgan, piano
Alexandra Dovgan piano
Johann Sebastian Bach
Partita n° 6 en mi mineur, BWV 830
Ludwig van Beethoven
Sonate n° 26 en mi bémol majeur, op. 81a, « Les Adieux »
Johannes Brahms
Variations et Fugue sur un thème de Händel, op. 24
3 Intermezzi, op. 117
Orchestre Symphonique Concertus
Matthieu Schweyer, direction
Matthieu Schweyer direction
Nicolas Comi piano
François-Xavier Poizat piano
Vittorio Forte piano
Sergueï Rachmaninov
Concerto n° 1 en fa dièse mineur, op. 1
Concerto n° 2 en do mineur, op. 18
Concerto n° 3 en ré mineur, op. 30
Annulé | Le Petit Prince revisité
Reporté prochainementCe concert est reporté au 9.02.2024
Victoria Giorgini mise en scène
Cedric Cassimo virtuose d’animation de sable
Charlotte Cassimo comédienne
Yann Longchamp sound artiste
Charlotte Soumeire soprano
Arnaud Mathey narrateur
Ce spectacle hors du commun marie l’art visuel rarissime de l’animation de sable, le théâtre et la musique. Le rideau s’ouvre et dévoile un grand écran. Une histoire se dessine dans le sable en temps réel. Puis le sable se fige dans un décor et fait naître les personnages du Petit Prince. Le public est alors entraîné dans une aventure pleine de rebondissements, d’émotions, entre le rêve et la réalité, composée de dix tableaux visuels et musicaux. Les interventions subtilement synchronisées des artistes ajoutent une profondeur particulière au spectacle, tel un film en trois dimensions sublimé par l’émotion de la musique.
Orchestre de la Suisse Romande
Patricia Kopatchinskaja
Hannu Lintu
Hannu Lintu direction
Patricia Kopatchinskaja violon
Jean Sibelius
Finlandia, tableau symphonique, op. 26
György Ligeti
Concerto pour violon et orchestre
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 7 en la majeur, op. 92
Caractéristique de la dernière manière de Ligeti, le Concerto pour violon et orchestre, dans sa version définitive en cinq mouvements de 1992 (revue une dernière fois l’année suivante) présenté ce soir, puise son inspiration à la fois dans le propre langage du compositeur hongrois, tout en contemplant l’histoire de la musique en remontant du Moyen-Âge à l’époque baroque, en incluant des chants populaires hongrois et bulgares dans des superpositions polyrythmiques d’une difficulté monstrueuse pour le soliste. Comme si cela de lui suffisait pas, la grande virtuose Patricia Kopatchinskaya a encore corsé la partition en lui ajoutant ses propres cadences. Notre concert commencera par ce véritable manifeste politique que fut le poème symphonique Finlandia de Jean Sibelius composé en 1900 pour défendre la presse finlandaise contre l’oppresseur russe. La Septième Symphonie de Beethoven mettra un point final jubilatoire et intemporel aux deux extrémités du XXe siècle présentées avant elle.
Khatia Buniatishvili, récital de piano
Khatia Buniatishvili piano
Johann Sebastian Bach/Franz Liszt
Prélude et fugue en la mineur, BWV 543/S. 462
Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano n° 17 en ré mineur, op. 31, n° 2, «La Tempête»
Largo – Allegro
Adagio
Allegretto
Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57, «Appassionata»
Allegro assai
Andante con moto
Allegro ma non troppo – Presto
Entracte
Franz Schubert/Franz Liszt
«Ständchen» («Sérénade»), S. 560
«Gretchen am Spinnrade» («Marguerite au rouet»), S. 558, n° 8
«Erlkönig» («Le Roi des aulnes»), S. 558, n° 4
Franz Liszt
Rhapsodie hongroise n° 6 en ré bémol majeur, S. 244/6
Igor Stravinsky
Trois mouvements de Pétrouchka
Ensemble Cantatio
John Duxbury, direction
H.Purcell Te Deum / Jubilate
G.F. Haendel Dettingen Te Deum
Les œuvres interprétées par l’ensemble Cantatio expriment bien la quintessence des valeurs qu’il porte depuis le début de sa longue et belle carrière. Sous l’impulsion de son fondateur et directeur John Duxbury, l’ensemble s’est donnée pour vocation première de rassembler de jeunes professionnels de haut niveau pour servir la musique chorale en mettant en avant des pièces moins connues du répertoire. Le Te Deum de Purcell est le premier Te Deum écrit avec orchestre en Angleterre et constituera une référence pour ceux à venir, notamment chez Haendel. Composé pour célébrer la victoire anglaise à Dettingen, l’œuvre de Haendel est constituée de dix-huit courtes pièces pour chœur et solistes dont la brillance vient clore en beauté ce programme.
Orchestre de la Suisse Romande, Le Grimoire d’orchestre
Ana María Patiño-Osorio direction
Marion Fontana récitante
Paul Dooley
Le Grimoire d’orchestre, pour narrateur et orchestre de chambre
Imaginez-vous: trouver, en venant au Victoria Hall, un vieux grimoire rassemblant toutes les formules secrètes pour faire jouer un orchestre… génial, non? C’est bien ce qui est arrivé à Tony Stradivarius dans Le Grimoire d’orchestre! Un conte magique qui lèvera le voile sur les plus grands mystères symphoniques.
Brass Band Arquebuse Genève
Jean-Pierre Chevailler direction
Henri-François Vellut organiste
Œuvres de Saint-Saëns, Wagner, Bach, F. Mercury, etc.
City of Birmingham Symphony Orchestra
Kazuki Yamada direction
Fazil Say piano
Sergueï Prokofiev
Symphonie n° 1 en re majeur, op. 25 ≪Classique≫
Camille Saint-Saëns
Concerto pour piano n° 2 en sol mineur, op. 22
Sergueï Rachmaninov
Danses symphoniques, op. 45
77e Concours de Genève – Finale Quatuor à cordes
Les trois quatuors sélectionnés pour la finale du 77e Concours de Genève présentent un quatuor à cordes de leur choix. La finale sera suivie de la cérémonie de remise des prix.
Programme complet sur www.concoursgeneve.ch
Membres du jury
Corina Belcea, présidente
Stefan Fehlandt
Nobuko Imai
Gabriel Le Magadure
Christian Poltéra
Vineta Sareika
Lydia Shelley
Orchestre de la Suisse Romande, Fête orchestrale
Jonathan Nott direction
Dmitry Shishkin piano
Hector Berlioz
Benvenuto Cellini, ouverture
Paul Schoenfield
Four Parables pour piano et orchestre
Igor Stravinski
Jeu de cartes, ballet en trois donnes
Maurice Ravel
La Valse, poème chorégraphique pour orchestre
Présentées à Dresde en première audition européenne par Jonathan Nott, les Four Parables (Quatre paraboles) du compositeur américain Paul Schoenfield composées en 1982 lorgnent du côté de la parodie en se souvenant avant tout de George Gershwin comme des compositeurs européens des XIXe et XXe siècles. Cet amusant pot-pourri de musique populaire américaine traite de quatre faits divers tragicomiques dont le compositeur fut le témoin. On y croise un meurtrier tétraplégique, un senior regrettant sa jeunesse passée, un jeune homme mort d’avoir refusé des soins médicaux et deux enfants qui reçoivent un chien en guise de punition, le tout dans un style jazzy irrésistible. La parodie et l’humour sont aussi au programme de Jeu de cartes, le ballet que Stravinski écrivit dans sa période néoclassique pour le danseur et chorégraphe George Balanchine. On pourra s’amuser à repérer tous les modèles auxquels le compositeur tord le cou tout au long de sa plaisante partition. Les deux œuvres seront encadrées par deux grands maîtres de l’orchestration, Berlioz et Ravel dont La Valse fut un des chevaux de bataille d’Ansermet et de l’OSR.
Orchestre de chambre Franz Liszt
Lajos Sárközy et son ensemble
István Várdai, violoncelle
István Várdai violoncelle
Béla Bartók
Divertimento, Sz 113
Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n° 1 en ut majeur, Hob.VIIb.1
Leó Weiner
Divertimento n° 1, op. 20
Zoltán Kodály
Double Danse de Kálló
David Popper
Rhapsodie hongroise, op. 68
Johannes Brahms
Danses hongroises n° 1 & 6 (arr. pour orchestre de chambre)
77e Concours de Genève – Finale de Flûte
Les finalistes présenteront les œuvres suivantes:
Avec l’Orchestre de la Suisse Romande, dirigé par Kaspar Zehnder.
La finale est suivie de la cérémonie de remise des prix.
Membres du jury
Silvia Careddu, présidente
Denis Bouriakov
Magali Mosnier
Loïc Schneider
Seiya Ueno
Henrik Wiese
Hyeri Yoon
Orchestre des Nations
Feldermelder
Antoine Marguier direction
Manuel Oberholzer (Feldermelder) éléctronique
Kathrin Hottiger soprano
Vincent Casagrande baryton
Chœur de Chambre de l’Université de Fribourg
(direction Pascal Mayer)
Manuel Oberholzer (Feldermelder)
FINITE, création mondiale
Johannes Brahms
Ein deutsches Requiem
Orchestre de la Suisse Romande, Ode à la nature
Daniele Gatti direction
Claude Debussy
La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre
Felix Mendelssohn
Mer calme et heureux voyage, ouverture en ré majeur op. 27
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 6 en fa majeur, op. 68, dite «Pastorale»
La Mer de Claude Debussy fait partie de l’ADN de l’OSR qui joua ce chef-d’œuvre dès sa première saison en 1918. Ce fut aussi la première œuvre gravée par notre orchestre pour le label DECCA en 1947 pour le 78 tours, puis réenregistrée à trois reprises au fur et à mesure des progrès techniques qui passionnaient Ernest Ansermet. Ce programme consacré à la nature, pour ne pas dire franchement écologique et dans l’air du temps, se poursuivra sur une mer plus paisible évoquée par Goethe et mise en musique en une manière de chef-d’œuvre par Mendelssohn dans son ouverture Mer calme et heureux voyage. «Voir le jour se lever est plus utile que d’entendre la Symphonie pastorale» avait écrit Claude Debussy, sans doute pour le plaisir de faire un bon mot. Elle reste pourtant une des œuvres les plus originales de son auteur. Peut-être influencée par Les Saisons de son maître Haydn, elle évoque une nature idéale à la façon de Jean-Jacques Rousseau que Beethoven connaissait à travers les écrits du grand poète allemand Klopstock.
The Manhattan Transfer
Janis Siegel, Cheryl Bentyne, Alan Paul, Trist Curless chant
Yaron Gershovsky piano
Boris Kozlov basse
Ross Pederson batterie
Au cours des 50 dernières années, grâce à d’innombrables concerts et enregistrements entraînants, la formation de chant de jazz la plus légendaire au monde a trouvé un public de millions de personnes. Rendons une dernière fois hommage à ce grand quatuor qui donnera son dernier concert au Victoria Hall Genève le samedi 11 novembre 2023.
Harmonie Nautique, orchestre d’instruments à vent de la Ville de Genève
Eric Haegi direction
Matteo De Luca trombone
Franz Schubert
Die Zauberharfe, ouverture
Bert Appermont
Colors pour trombone et orchestre d’harmonie
Giuseppe Verdi
La forza del destino, ouverture
Gustav Holst
Les Planètes
Filarmónica Joven de Colombia
Andrés Orozco-Estrada direction
Hilary Hahn violon
Felix Mendelssohn
Concerto pour violon en mi mineur, op. 64
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n° 5 en re mineur, op. 47
La Psallette de Genève et l'Ensemble Vocal de Neuchâtel. L'Orchestre de Chambre de Genève.
Steve Dunn direction
Francisca Osorio Doren soprano
Catherine Pillonel Bacchetta alto
Valerio Contaldo ténor
Pierre-Yves Pruvot basse
Iris Herman-Medan enfant soprano
Felix Mendelssohn
Elias, oratorio, op. 70
Sofiane Pamart
Le Chat Noir et TCO Prod présentent Sofiane Pamart en concert au Victoria Hall!
Après un long parcours au conservatoire de musique classique de Lille et des études en musicologie, le pianiste Sofiane Pamart se familiarise avec le rap français en proposant des collaborations originales alliant musique urbaine et musique classique. Avec son groupe Rapsodie, il met en lumière les œuvres des rappeurs en créant des versions instrumentales de leurs titres.
Personnage hors du commun, Sofiane Pamart enchaîne les scènes prestigieuses en solo depuis 2019. La salle Pleyel qualifie son travail d’œuvre «ténébreuse et poétique», incarnant une musique d’une «justesse émotionnelle» qui rend sa «grande œuvre accessible à tous».
Considéré comme un musicien unique, un pianiste haute couture avec une mentalité et une image de rappeur, il n’en oublie pas ses inspirations profondes telles que Chopin, Ravel et Debussy, et propose des compositions entre la grande musique de film et les récits d’aventures.
Héritier cosmopolite des maîtres précédents, outre son premier amour pour le classique, on retrouve dans l’œuvre de Sofiane Pamart des saveurs multiples. Une invitation au voyage, hors des sentiers battus, mais où l’on croise parfois les traces d’Astor Piazzolla, Yann Tiersen, Shigeru Umebayashi ou même Scott Storch.
Un artiste à venir découvrir d’urgence s’il n’a pas encore croisé votre chemin!
Geneva Camerata - Soleils nomades
David Greilsammer Direction
Paloma Pradal Voix
Ismail Lumanovski Clarinette balkanique
Jonathan Keren Compositeur, arrangeur et violon
Sangitananda Guitare tzigane, classique et flamenca
Jérémy Bruyère Contrebasse et basse électrique
Itamar Doari Percussion
Soleils nomades
Baroque, classique, flamenco, musiques tziganes, kurdes, égyptiennes, latino-américaines et indiennes : pour son dixième anniversaire, le Geneva Camerata emmène son public autour du monde. Inspiré par la force et la beauté des musiques nomades, le compositeur, arrangeur et violoniste Jonathan Keren a créé pour le Geneva Camerata une oeuvre originale qui met à l’honneur le dialogue entre de nombreuses cultures. Paloma Pradal porte dans sa voix toute la richesse des musiques hispaniques et tziganes, aussi bien que le jazz et la soul ; Ismail Lumanovski mêle avec sa clarinette les répertoires classiques et balkaniques ; la batterie d’Itamar Doari a été bercée par les traditions arabes, sépharades, persanes et bédouines ; Sangitananda balance sa guitare entre classique et flamenco. Ensemble, ils transportent leurs auditeurs dans un voyage aux couleurs envoûtantes.
Chœur de Pontverre
soprano Gergana Kusheva
baryton Raphaël Hardmeyer
direction Marie-Isabelle Pernoud
L’Orchestre de Chambre de Genève
«Un requiem allemand, sur des textes de l’Écriture sainte, pour solistes, chœur et orchestre (avec orgue ad libitum)» est une œuvre sacrée (mais pas liturgique) en sept parties (ou mouvements) composée par Johannes Brahms et achevée en 1868.
Brahms compose le livret de Ein deutsches Requiem lui-même en puisant essentiellement des extraits du Nouveau Testament mais aussi de l’Ancien et des textes apocryphes. Le comparer à la messe de requiem catholique traditionnelle n’a pas de sens car il n’y a pas d’équivalent dans le protestantisme. «Ein» indique la subjectivité du propos. «Deutsches» fait seulement référence à la langue de la Bible de Luther; Brahms a d’ailleurs confié à Carl Martin Reinthaler, le chef d’orchestre de la cathédrale de Brême, qu’il aurait volontiers appelé cette œuvre un «requiem humain». Sans lien avec la liturgie, il tire son origine d’un genre fort rare, la cantate funèbre baroque, illustrée par le Musikalische Exequien de Schütz ou l’Actus Tragicus de Bach; mais il utilise l’effectif de l’oratorio romantique (soli, chœur et orchestre) sans toutefois en posséder les traits distinctifs: le découpage en récits, airs et chœurs, et l’action dramatique.
Alors que la messe de requiem de la liturgie catholique commence par la prière des morts («Seigneur, donnez-leur le repos éternel»), Ein deutsches Requiem s’ouvre à l’inverse en mettant l’accent sur les vivants avec le texte «Béni soit leur chagrin: qu’ils en soient soulagés». Cette vision humaniste et sacrée est visible tout au long de l’œuvre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_requiem_allemand_(Brahms)
Ensemble Vocal Orphée
Matthieu Schweyer, piano
Diego Innocenzi, harmonium
Anne Seigneur, direction
Anne Seigneur direction
Matthieu Schweyer piano
Diego Innocenzi harmonium
Armine Mkrtchyan soprano
Juliette Galstian mezzo-soprano
Louis Zaitoun ténor
Sacha Michon basse
Gioacchino Rossini
Petite messe solennelle
L’Orchestre International de Genève
Alexandra Conunova
Alexandra Conunova violon et direction
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Souvenir de Florence
Antonio Vivaldi
Les quatre saisons
Les mélodies envoûtantes de l’Italie s’apprêtent à envahir le Victoria Hall de Genève le 23 novembre 2023 à 19h30 lors du concert exceptionnel intitulé Voyage en Italie. Présenté par L’Orchestre International de Genève avec la renommée violoniste Alexandra Conunova, cet événement promet d’offrir une expérience musicale inoubliable.
Le programme de la soirée évoque une balade à travers les émotions et les paysages italiens avec deux compositions de maîtres musicaux. Le morceau d’ouverture, Souvenir de Florence de Piotr Ilitch Tchaïkovski, capturera l’essence romantique de la ville éponyme avec ses mélodies vibrantes et ses harmonies envoûtantes. Suivra ensuite l’œuvre emblématique d’Antonio Vivaldi, Les quatre saisons, une exploration musicale magistrale des différentes facettes des saisons de l’année.
Ce concert prend une signification encore plus spéciale grâce à la présence de la virtuose Alexandra Conunova, qui assumera le rôle de violoniste soliste. Sa réputation exceptionnelle promet d’apporter une interprétation captivante et émotionnelle des pièces au programme, surtout en considérant le succès retentissant de son interprétation des Quatre saisons de Vivaldi aux côtés de L’Orchestre International de Genève qui a amassé plus de 15 millions de vues sur YouTube.
Les billets pour cette soirée musicale exceptionnelle sont maintenant disponibles. Vous pouvez les obtenir en ligne ou auprès des billetteries de la Maison des arts du Grütli, de l’Espace Ville de Genève, de la Cité Séniors et de Genève-Tourisme.
Pour plus d’informations et pour réserver vos places, veuillez contacter le 0800 418 418.
L’Orchestre de la Suisse Romande, La Grande Tournée OSR
Ana María Patiño-Osorio direction
Arsène Liechti présentation
Arthur Honegger
Pacific 231, mouvement symphonique n° 1 pour grand orchestre
Manuel de Falla
La vida breve, danse espagnole n° 1
Edvard Grieg
Peer Gynt, suite pour orchestre n° 1, op. 46, «Dans l’antre du roi de la montagne»
Gustav Holst
Beni-Mora, suite orientale, op. 29 n° 1, Finale «Dans les rues de Ouled Naïls»
Suite japonaise, op. 33, «Prélude et Danse cérémonielle»
Aaron Copland
Rodeo, «Hoe-Down»
Arturo Márquez
Danzòn n° 2 pour orchestre
György Ligeti
Concert Românesc pour orchestre
Combien de mètres cubes de matériel sont nécessaires pour faire voyager tout un orchestre? En train, en bateau et en avion, l’OSR et Ana María Patiño-Osorio vous emmènent dans leurs bagages et vous dévoilent les coulisses d’une grande tournée dans les plus belles salles d’Europe et du monde!
Orchestre symphonique genevois
Hervé Klopfenstein direction
Anna Agafia Egholm violon
Johannes Brahms
Ouverture tragique, op. 81
Max Bruch
Concerto pour violon n° 1, op. 26
Robert Schumann
Symphonie n° 4 en ré mineur, op. 120
Orchestre de la Suisse Romande
Maria João Pires
Jonathan Nott
Jonathan Nott direction
Maria João Pires piano
Claude Debussy
Pelléas et Mélisande, suite symphonique (réalisation de Jonathan Nott)
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n° 4 en sol majeur, op. 58
Les interludes orchestraux que Debussy composa en hâte pour faciliter les changements de décors de son opéra Pelléas et Mélisande font partie de ses meilleures pages instrumentales. Ils donnèrent envie à plusieurs chefs d’orchestre amoureux de la partition de les amplifier en orchestrant des parties entières de l’opéra sous forme de suite symphonique. Après Leinsdorf, Constant, Monteux, Barbirolli et, plus récemment, Abbado et Altinoglu, Jonathan Nott présente son propre travail en première mondiale. Ce nouvel arrangement permettra d’entendre le drame grâce à une sélection minutieuse d’instruments reprenant les leitmotivs chantés par les divers personnages du drame de Maurice Maeterlinck. Pour son retour dans nos concerts, Maria João Pires a choisi le Concerto n° 4 de Beethoven qui mélange si bien le brio et la secrète révolte avec son andante contemplatif et lourd d’émotion.
Orchestre Concertus Saisonnus Genève
Ensemble Vocal Orphée
Chœur Arte Musica Thônex
Matthieu Schweyer, direction
Matthieu Schweyer direction
Karine Mkrtchyan soprano
Carine Séchaye mezzo-soprano
Gilles Bersier ténor
Marc Mazuir baryton-basse
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 9
Gli Angeli Genève
Stephan MacLeod basse et direction
Sandrine Piau soprano
Alex Potter alto
Thomas Hobbs ténor
Friedrich Haendel
Messiah
Le Messie de Haendel est, pour de très bonnes raisons, l’une des œuvres les plus belles mais aussi les plus célèbres et les plus jouées et chantées du patrimoine musical occidental. Gli Angeli Genève planifie de le donner chaque année au mois de décembre au Victoria Hall, et même deux fois cette saison, avec une merveilleuse brochette de solistes vocaux menés par Sandrine Piau. Nous, musiciens, y retournons toujours avec fascination et en nous demandant comment une telle succession de morceaux à succès, comment un livret fait d’extraits aussi disparates des premières traductions en anglais de la Bible, peuvent former ensemble un tout aussi parfait et intangible. On peut être tenté de réduire l’œuvre à l’Hallelujah le plus connu de l’histoire ou à quelques airs et chœurs qui sont parmi les plus fredonnés au monde, mais c’est bien dans l’exceptionnelle qualité de sa structure, dans l’intelligence avec laquelle Jenkins et Haendel parviennent à raconter toute la vie du Christ en 140 minutes seulement, et dans la synthèse ainsi réalisée de toute une année liturgique de louanges et de cantiques religieux que se situe le secret du succès éternel de l’Oratorio des oratorios, du King of kings.
Comédie Lyrique Romande
Vincent Monteil direction
Les solistes Raphaëlle Farman, Jacques Gay, Lysa Menu, Victoire Lepercq, Bastien Rey et Chrystel Raccurt
Les choristes de la Comédie Lyrique Romande
Aznavour, Piaf, Bernstein, Village People, Elton John, Cole Porter, Claude François, Claude-Michel Schönberg, Offenbach, Verdi, Johnny Hallyday, etc.
Orchestre de Chambre de Lausanne
Ensemble vocal de Lausanne
Diego Fasolis direction
Lydia Teuscher soprano
Lucia Cirillo alto
Bernhard Berchtold ténor
Klaus Mertens basse-baryton
Johann Sebastian Bach
Oratorio de Noël, BWV 248, cantate n° 1 «Am ersten Weihnachtstag»
Oratorio de Noël, BWV 248, cantate n° 2 «Am zweiten Weihnachtstag»
Oratorio de Noël, BWV 248, cantate n° 3 «Am dritten Weihnachtstag»
Oratorio de Noël, BWV 248, cantate n° 6 «Am Epiphaniasfest»
Bach a conçu son Oratorio de Noël comme un tout cohérent sous la forme de six cantates destinées à être jouées durant les treize jours liturgiques du temps de Noël en réutilisant selon son habitude des compositions antérieures. N’oublions pas que les compositeurs de ce temps-là ne s’attendaient pas à être rejoués, ce qui explique les fréquents réemplois que Bach fit de sa propre musique pour ne pas perdre son travail. Il puisa pratiquement dans tous les chœurs d’ouverture et toutes les arias dans ses œuvres profanes et sacrées assez récentes. Toutefois, le génie de Bach et la patine du Temps ont gommé toute trace de disparité en donnant au procédé de la parodie l’illusion d’une œuvre entièrement écrite pour l’occasion. Diego Fasolis a choisi de présenter quatre cantates. La première est écrite pour le matin de Noël en saluant «le plus grand des Rois», la deuxième évoque l’annonciation aux bergers dans une ambiance très pastorale. La troisième cantate est le moment d’adoration des bergers alors que la sixième conclura notre programme avec l’adoration des Rois mages d’une manière brillante avec forces trompettes et timbales dans une joyeuse exaltation.
Sir András Schiff, piano
Œuvres de Johann Sebastian Bach. Le détail du programme sera présenté par Sir Schiff le soir du concert.
Cie Käfig & L'Orchestre de Chambre de Genève - concert famille hip-hop et musique classique
Raphaël Merlin, direction
Mourad Merzouki, chorégraphie
Ludwig van Beethoven Symphonie n° 7 en la majeur op. 92
Felix Mendelssohn Symphonie n° 4 op. 90, « Italienne »
Sergueï Prokofiev Symphonie n° 1 en ré majeur op. 25, « Classique »
Bernard Herrmann Psycho
Nicolas Roubanis (arr. Quatuor Ébène) Pulp Fiction
Duke Ellington (arr. Raphaël Merlin) Caravan
Concert famille
Musique classique et hip-hop en un seul concert ? C’est le programme que proposent l’Orchestre de Chambre de Genève et la Compagnie Käfig. Les chorégraphies de Mourad Merzouki seront portées par des extraits de la Symphonie n°7 de Beethoven (dont le deuxième mouvement a été décrit comme une « apothéose de la danse »), de la brillante symphonie « Italienne » de Mendelssohn, mais aussi de Caravan, standard du jazz de Duke Ellington. Figure du mouvement hip-hop depuis le début des années 1990, Merzouki a étoffé son langage artistique au contact de multiples disciplines. Explorant la danse hip-hop dans tous ses styles, il y fait aussi se greffer de nombreuses autres formes artistiques afin d’étendre les possibilités d’expression de cet art, sans perdre de vue ses origines.
La Sorcière
Guillaume Tourniaire direction
Étudiant·e·s de la HEM
Camille Erlanger
La Sorcière, opéra en 4 actes et 5 tableaux, d’après la pièce de Victorien Sardou, première représentation à l’Opéra comique le 18 décembre 1912
Véritable joyau de l’opéra postromantique français, cette œuvre n’a plus été jouée sur scène depuis plus de cent ans. Il n’existe plus à ce jour aucun matériel d’orchestre ni de partition vocale disponibles de La Sorcière.
Compositeur injustement oublié, Camille Erlanger occupe une place non négligeable dans I’histoire du théâtre lyrique, et ses œuvres ont en leur temps vivement impressionné le monde musical par leur originalité, leur efficacité théâtrale et leur sens du décor sonore. Parmi ces partitions, La Sorcière – dont l’action frappe par la violence et la noirceur – est sans doute I’une des plus remarquables par sa force expressive, comme par sa sensualité, son lyrisme et la qualité de son livret.
L’action se passe à Tolède en 1503, sous l’Inquisition.
Don Enrique Palacios, chef des archers de la Ville, et Zoraya, une belle Mauresque injustement accusée de sorcellerie, tombent follement amoureux l’un de l’autre. Malgré les mortels dangers pesant sur un tel amour, les deux amants continuent à s’aimer en secret. Promis depuis son enfance à un mariage de convenance avec la fille du Gouverneur, Don Enrique est surveillé par la police du Saint-Office. Il est bientôt arrêté et Zoraya traduite devant le tribunal de l’Inquisition. Pour sauver son amant, Zoraya finit par se sacrifier, en avouant – à tort et sous la contrainte – au diabolique Cardinal Ximénès avoir ensorcelé Don Enrique. Condamnée à être brûlée, Zoraya est déjà sur le bûcher lorsqu’elle voit arriver son amant. Ils s’embrassent une ultime fois avant de mourir ensemble…
Une coproduction de l’association Ascanio et de la Haute école de musique de Genève
Camerata Salzburg
Giovanni Guzzo violon et direction
Kian Soltani violoncelle
Carl Philipp Emanuel Bach
Symphonie en sol majeur, H. 666 WQ 183/4
Robert Schumann
Concerto pour violoncelle en la mineur, op. 129
Felix Mendelssohn
Symphonie n° 4 en la majeur, op. 90 ≪Italienne≫
Tigran Hamasyan, piano, Avishai Cohen, trompette
Tigran Hamasyan piano
Avishai Cohen trompette
Sous le haut patronage de l’ambassade et de la Mission permanente de la République d’Arménie en Suisse, l’association AVETIS présente le plus grand pianiste de jazz arménien, gagnant du concours de piano du Montreux Jazz Festival.
Concert de gala "Smile"
Violonissimo & Camerata Alegria
Hong Anh Shapiro et José Brito direction artistique
Camille Berthollet soliste (violon et violoncelle)
Julie Berthollet soliste (violon)
Au programme: Les grands tubes de la musique classique revisités: Vivaldi, Paganini, Kreisler, Haendel, Brahms
Le Grand Gala de Giuseppe Verdi
Tous les personnages représentés dans ses opéras correspondent à cette image de la vérité, à l’époque comme aujourd’hui. Bien que nous ayons fêté en 2013 le bicentenaire de la naissance de ce grand compositeur, les émotions de ses œuvres gigantesques ne nous quittent pas, elles continuent d’être représentées de manière aussi vivante aujourd’hui que si nous étions avec lui à son époque.
Il s’est beaucoup investi pour son pays. Dès 1842, le chœur «Va pensiero» de l’opéra Nabucco est devenu l’hymne officieux de l’Italie. En 1874, Giuseppe Verdi a été nommé sénateur d’Italie. Dans sa musique, Giuseppe Verdi nous montre de manière géniale le grand amour et en même temps la tragédie dans des représentations comme Violetta Valery de La Traviata, Aida ou Rigoletto. Ses œuvres sont empreintes d’une grande passion et d’un grand lyrisme, mais aussi d’humour et d’esprit. Tout cela s’exprime lors de ce magnifique concert.
Au programme, nous entendrons les fragments les plus populaires et les plus célèbres de ses représentations d’opéra dans le monde entier, comme La Traviata, Rigoletto, Aida, Il Trovatore, Nabucco, Vespri siciliani…
Les airs, duos et ensembles célèbres dans le monde entier, ainsi que les chœurs enchanteurs avec le célèbre «Va pensiero» de l’opéra Nabucco et la «Marche triomphale» d’Aida, en harmonie avec la scénographie, les costumes fantastiques et la chorégraphie originale, forment un tout dans un spectacle inoubliable.
Le GALA GIUSEPPE VERDI est une production européenne: l’orchestre et le chœur de l’OPÉRA POLSKA – fondé en 1989 par le maestro Marek Tracz en collaboration avec la télévision de Wroclaw – sont composés des meilleurs musiciens et chanteurs des grandes maisons d’opéra de Pologne et d’autres pays.
Que serait le monde de la musique sans les opéras La Traviata ou Aida? Aucun compositeur italien n’a laissé un héritage musical aussi riche que celui de Giuseppe Verdi!
Quelques critiques:
«Un feu d’artifice musical plein de passion […]. Marek Tracz a préparé ce spectacle lyrique de manière remarquable et l’a dirigé avec beaucoup de passion […] ce qui a valu aux artistes d’être longuement ovationnés par les quelque 1000 personnes présentes dans le public […].»
– Main Echo
«Solistes et concert grandioses […] deux heures d’opéra grandiose […] un vrai régal pour les oreilles et les yeux […]. Un chœur sensationnel dans ‘Zitti, zitti’ […].»
– Münchner Merkur
«Un gala verdien inoubliable […] ce n’est pas un concert habituel, c’est un magnifique spectacle lyrique […] le public a obtenu ce qu’il espérait: un peu d’illusion, de l’humour et un formidable divertissement […].»
– Süddeutsche Zeitung
Concert de l’an de l’association genevoise des Amis de l’OSR
Programme à venir
BBC Symphony Orchestra
Sakari Oramo direction
Jean Sibelius
Symphonie n° 3 en ut majeur, op. 52
Symphonie n° 1 en mi mineur, op. 39
Classicismes
Renaud Capuçon
Renaud Capuçon direction & violon
Richard Strauss
Métamorphoses, étude pour 23 cordes solistes
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour violon et orchestre n° 5 en la majeur, KV 219
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 1 en ut majeur, op. 21
Commande du mécène bâlois Paul Sacher à Richard Strauss alors exilé en Suisse à la suite de sa complaisance envers le régime nazi, les Métamorphoses pour 23 cordes solistes sont à la fois une extraordinaire étude pour cordes, d’une écriture dense et touffue, en même temps que le terrible constat de la fin d’un monde dans une Allemagne en ruines. Entièrement bâtie sur un motif de la «Marche funèbre» de la Symphonie héroïque de Beethoven, elle vient douloureusement témoigner de l’horreur de la guerre enfin achevée et du néant qu’elle a produit. Le reste du programme consacré à Mozart et à Beethoven vient encore renforcer la stupeur devant une civilisation capable du meilleur comme du pire. Appartenant encore au «Style galant» le Concerto pour violon n° 5, le plus développé des cinq, composés par Mozart, contient de séduisantes mélodies et un finale à la hongroise selon la mode de l’époque. Si la Symphonie n° 1 de Beethoven marche encore sur les traces brillantes de Haydn et de Mozart, elle n’en constitue pas moins le premier jalon d’une série qui allait conditionner toute l’histoire de la musique écrite après elle.
Orchestre de la Suisse Romande, «Cabot-Caboche»
Philippe Béran direction
Annie Dutoit-Argerich récitante
Karol Beffa musique
Daniel Pennac texte (d’après son roman)
Commande de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, de l’Orchestre de la Suisse Romande et de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Grande première! Portés par Annie Dutoit-Argerich, Philippe Béran et l’OSR, les mots savoureux de Daniel Pennac sonneront à vos oreilles de la manière la plus douce grâce à la musique composée pour l’occasion par Karol Beffa. Un grand bonheur de retrouver ce texte incontournable depuis plusieurs générations!
Ensemble I Gemelli - Les Vêpres de Monteverdi
Ensemble I Gemelli
Emiliano Gonzalez Toro, direction et ténor
Nuria Rial, Eleonore Pancrazi, Alix le saux, Natalie Perez, soprano
Xavi Sabata, Helen Charlston, alto
Zach Wilder, ténor
Fulvio Bettini, baryton
Nicolas Brooymans, Eugenio di Lieto, basse
Claudio Monteverdi, Les Vêpres de la Vierge
Les Vêpres de la Vierge de Monteverdi sont l’une des œuvres majeures de la musique vocale. Avec cette pièce, le compositeur bouleverse les codes de son époque. Entre moments d’intense recueillement et virtuosité éclatante, passant de l’intime au monumental, alternant des parties chorales et des pièces pour instruments solistes et petit ensemble, Les Vêpres montrent une diversité unique pour la Renaissance. Les deux Magnificat pour chœur qui terminent l’œuvre montrent bien cette volonté d’innovation : le premier est écrit dans le style traditionnel de l’époque, très épuré, sans accompagnement ; le second fait intervenir un ensemble de six instruments et s’oriente vers ce qui deviendra le style baroque, où l’on trouve plus de dissonances, des rythmes plus variés et plus de virtuosité.
Piotr Anderszewski, piano
Piotr Anderszewski piano
Karol Szymanowski
Mazurkas, op. 50 (extraits)
Béla Bartók
Bagatelles, op. 6
Johann Sebastian Bach
Partita n° 1 en si bémol majeur, BWV 825
Le reste du programme sera communiqué ultérieurement.
Simon Trpčeski, piano
Simon Trpčeski piano
Variations
Wolfgang Amadeus Mozart
Variations sur «Come un agnello», K 460
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Les Saisons, sélection
Ludwig van Beethoven
12 Variations sur un thème russe, WoO 71
32 Variations sur un thème en do mineur, WoO 80
Sergueï Prokofiev
Sonate n° 7 en si bémol majeur, op. 83, dite sonate «Stalingrad»
«Simon Trpčeski ou la grâce de la virtuosité»,
ResMusica, Agnès Simon, 2019
Salué pour sa puissante virtuosité, son approche profondément expressive et sa présence charismatique sur scène, le pianiste macédonien Simon Trpčeski revient à Genève après le concert mémorable de la saison passée avec Maxim Vengerov et Steven Isserlis.
Au programme du récital de la Saison Musika, un répertoire autour de la Variation, tiré de son dernier CD, salué par la critique, qui l’apprécie beaucoup, lui ayant décerné des Diapason d’Or et Editor’s Choice du Gramophone.
Lancé sur la scène internationale il y a vingt ans dans le programme BBC New Generation Artists, dans une carrière incroyablement rapide qui n’englobe aucune frontière culturelle ou musicale, Simon Trpčeski a collaboré avec plus d’une centaine d’orchestres sur quatre continents et avec les grands chefs d’orchestre actuels.
Plusieurs enregistrements ont reçu de prestigieux prix: Diapason d’Or, Gramophone: Editor’s Choice et Debut Album pour les concertos de Rachmaninov, Prokoviev et d’autres.
Info complètes sur www.musika-association.ch
Orchestre de la Suisse Romande
Janine Jansen
Charles Dutoit
Charles Dutoit direction
Janine Jansen violon
Maurice Ravel
Valses nobles et sentimentales, pour orchestre
Jean Sibelius
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 47
Antonín Dvořák
Symphonie n° 9 en mi mineur, op. 95, dite «du Nouveau Monde»
Trois chefs-d’œuvre dans une même soirée! Maurice Ravel nous fait partager une fois de plus son amour pour la valse viennoise qui se retrouve dans nombre de ses œuvres. Toutefois, c’est Schubert qui lui sert ici de prétexte avec ses deux recueils de Valses nobles et sentimentales dont Ravel reprend le titre sans vraiment les citer. Ce tourbillon magnifiquement orchestré s’achève dans une sorte de rêve dans lequel les différents motifs viennent se dissiper comme autant de réminiscences de la vie. Violoniste lui-même, Sibelius laisse un Concerto en ré mineur d’une grande puissance instrumentale avec des motifs mélodiques ensorcelants. S’il s’est imposé lentement, c’est aujourd’hui un des piliers du grand répertoire. Dvořák composa sa célèbre Symphonie du Nouveau Monde lorsqu’il était directeur du conservatoire de New York. Se défendant d’avoir utilisé des thèmes indiens, il avouera avoir utilisé les «particularités de la musique des Noirs et des Peaux-Rouges en y ajoutant les ressources de l’orchestre moderne». Cette jeune nation bigarrée a inspiré au compositeur tchèque nostalgique de sa lointaine patrie une œuvre d’un puissant romantisme dominé par une vive émotion.
Cuarteto Tango Indigo & Maria de la Paz
Luis Semeniuk, piano
Marie-Jeanne Sunier, violon
Matthias Ernst, clarinette basse
Jérémy Vannereau, bandonéon
Maria de la Paz, chant
Le Cuarteto Tango Indigo, c’est le piano de Luis Semeniuk, le violon de Marie-Jeanne Sunier, la clarinette basse de Matthias Ernst et le bandonéon de Jérémy Vannereau. Ces quatre musiciens aux parcours très différents se sont retrouvés autour du tango argentin, et la croisée de leurs regards et expériences leur permet d’exprimer cette musique avec une approche et une sensualité nouvelles, alliées aux couleurs inédites créées par l’alliance particulière de leurs instruments. On trouve dans leur répertoire des arrangements de classiques, des pièces de compositeurs connus tels qu’Astor Piazzola, mais aussi des compositions de Luis Semeniuk. De leur complicité avec la chanteuse argentine Maria de la Paz est né un album, Acuarela Porteña, une nouvelle étape dans leur exploration du tango.
Orchestre de la Suisse Romande
Martha Argerich
Jonathan Nott
Giuliano Sommerhalder
Jonathan Nott direction
Martha Argerich piano
Giuliano Sommerhalder trompette
Igor Stravinski
Tango, pour orchestre
Dmitri Chostakovitch
Concerto pour piano, trompette et orchestre à cordes n° 1 en ut mineur, op. 35
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n° 41 en ut majeur, KV 551, dite «Jupiter»
Né, comme notre soliste Martha Argerich, en Argentine, le tango s’est répandu sur toute la planète en devenant une des musiques les plus populaires. Cela n’a pas échappé à Stravinski qui en composa un dès son arrivée aux États-Unis. Créé en 1941 par Benny Goodman, le Tango de Stravinski, on s’en doute, ne suit pas vraiment la tradition, mais prend au contraire des chemins de traverse dans une atmosphère imaginée de toutes pièces. Le néoclassicisme mis à la mode par Stravinski semble être parvenu jusqu’aux oreilles du jeune Chostakovitch lorsqu’il composa son Concerto pour piano n° 1 auquel il adjoint une trompette solo malicieusement parodique. Le ton persifleur et l’humour débridé de Chostakovitch règnent en maître sur ce concerto devenu au fil des ans une de ses œuvres les plus jouées. «Modèle immortel et idéal de la symphonie» pour Mendelssohn, l’ultime Symphonie n° 41 de Mozart, intitulée «Jupiter» par un imprésario anglais qui avait le sens de la formule, étonne toujours par la perfection de son écriture. Sa portée poétique, son dynamisme, sa science du contrepoint en font tout simplement un des plus grands monuments de la musique occidentale.
Budapest Festival Orchestra
Iván Fischer direction
Yefim Bronfman piano
Johannes Brahms
Danse hongroise n° 10 en fa majeur
Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 83
Danse hongroise n° 7 en fa majeur
Symphonie n° 2 en ré majeur, op. 73
Joshua Bell, violon
Shai Wosner, piano
Joshua Bell violon
Shai Wosner piano
Johannes Brahms
Sonate pour violon et piano n° 2 en la majeur, op. 100
Franz Schubert
Fantaisie en ut majeur pour violon et piano, op. 159, D. 934
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Souvenir d’un lieu cher, pour violon et piano, op. 42
Igor Stravinsky
Divertimento (Le Baiser de la fée)
Orchestre de la Suisse Romande, Vive les vents!
Adam Hickox direction
Geoffroy Perruchoud présentation
Œuvres de Klaus Badelt, Georg Friedrich Haendel, Chris Hazell, Wolfgang Amadeus Mozart, Alfred Reed, Philip Sparke, Zequinha de Abreu
Il va souffler un vent de folie sur le Victoria Hall! Événement rare: ce sont les instruments des familles des bois, cuivres et percussions qui sont mis à l’honneur dans un programme éclectique et explosif, sous la baguette du très jeune chef anglais Adam Hickox.
Orchestre de la Suisse Romande, premières suisses
Peter Eötvös direction
Xavier de Maistre harpe
Peter Eötvös
Reading Malevich, pour orchestre
Concerto pour harpe (première suisse et co-commande: Orchestre Philharmonique de Radio France, Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, Orchestre de la Suisse Romande, Musikverein Wien, Casa da música Porto, NHK Symphony Orchestra Tokyo)
Michael Jarrell, compositeur en résidence
Sechs Augenblicke, pour orchestre (première suisse)
Zoltán Kodály
Háry János Suite
Épaulé par les musiciens de l’OSR, l’Orchestre de la Haute école de musique de Genève aura la chance de travailler avec le grand compositeur hongrois Peter Eötvös qui dirigera deux de ses œuvres. Avec Reading Malevich, il s’est donné pour tâche de transformer une image, un événement optique, en musique en s’inspirant d’une toile de Malevich. Son Concerto pour harpe, écrit tout spécialement pour notre soliste Xavier de Maistre, un des plus grands harpistes du monde, résulte d’une commande conjointe de l’OSR avec cinq autres grands orchestres internationaux. On découvrira aussi en première audition suisse les Sechs Augenblicke de Michael Jarrell, notre compositeur en résidence. Créée en 2022 à Nantes et à Angers par l’Orchestre National des Pays de la Loire qui l’avait commandée, cette pièce pour grand orchestre s’inspire des Six moments musicaux de Schubert mais dans le langage propre au compositeur genevois qui y déploie une belle maîtrise des timbres de l’orchestre auxquels il joint un piano et un célesta. Le concert s’achèvera avec la Háry János Suite de Zoltán Kodály, petit chef-d’œuvre d’humour racontant l’histoire d’un hussard un brin mythomane.
Orchestre de la Suisse Romande, Made in America
Marin Alsop direction
Alexander Malofeev piano
John Adams
Fearful Symmetries, pour orchestre
George Gershwin
Rhapsody in blue, pour piano et orchestre (orchestration Ferde Grofé 1926)
Aaron Copland
Fanfare for the Common Man
Joan Tower
Fanfare for the Uncommon Woman
Samuel Barber
Symphonie n° 1 en un mouvement, op. 9
Ce programme 100% «Made in America» est proposé par une des plus grandes cheffes d’aujourd’hui qui fait ses débuts à l’OSR. Construit autour de la Rhapsody in blue de George Gershwin, il nous fera découvrir les Fearful Symmetries que John Adams écrivit en 1988 en s’inspirant des dessins animés et de la musique pour films muets, dans un esprit parodique assumé à prendre au second degré. La Fanfare for the Common Man (Fanfare pour un homme ordinaire) a été commandée à Aaron Copland à l’occasion de l’entrée en guerre des États-Unis pour être jouée au début de chaque concert pendant cette période. Dédiée à Marin Alsop, la Fanfare for the Uncommon Woman (Fanfare pour une femme pas ordinaire) est la réponse féminine de la compositrice Joan Tower à l’œuvre de Copland dont elle reprend l’instrumentation. Samuel Barber a composé sa Symphonie n° 1 (en un mouvement) en 1936 en la dédiant au compagnon de sa vie, le compositeur Gian Carlo Menotti. S’inspirant de la Symphonie n° 7 de Sibelius elle aussi en un seul mouvement, elle repose sur trois thèmes qui conservent leur caractère propre tout au long de la partition dans un langage néoromantique immédiatement accessible.
Orchestre de la Suisse Romande
Martin Fröst
Jonathan Nott
Jonathan Nott direction
Martin Fröst clarinette & artiste en résidence
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur, KV 622
Anton Bruckner
Symphonie n° 2 en ut mineur (version 1877)
Bruckner est désormais entré au répertoire de l’OSR depuis l’enregistrement de ses neuf symphonies sous la direction de Marek Janowski. Grand brucknérien lui aussi, Jonathan Nott a choisi la Symphonie n° 2 en ut mineur, une des plus sous-estimées du compositeur, pour ce concert commémorant le bicentenaire de sa naissance. C’est pourtant la première réalisation majeure d’Anton Bruckner. Composée une dizaine d’années avant son passage à Genève où il viendra se produire comme organiste, cette symphonie porte la marque du deuil de sa sœur bien-aimée qui vivait avec lui et qui le laisse «complètement déboussolé». L’Adagio est une des plus belles illustrations de la méditation brucknérienne avant un finale orageux révélateur de ses violents conflits intérieurs. Ce concert autrichien accueillera notre musicien en résidence, le clarinettiste Martin Fröst, dans le sublime Concerto en la majeur, une des dernières œuvres de Mozart qui exploite tous les registres et les possibilités expressives de l’instrument d’une manière inconnue jusqu’alors.
Gli Angeli Genève & l'OSR
Stephan MacLeod, direction et basse
Aleksandra Lewandowska soprano
William Shelton alto
William Knight, Olivier Coiffet, Andrew Tortise ténor
Marc Mauillon baryton
Guillaume de Machaut La Messe de Nostre Dame
Igor Stravinsky Messe, pour choeur mixte et double quintette à vent
Carlo Gesualdo Tres sacrae cantiones (complétées par Igor Stravinsky), pour chœur mixte a cappella
Carlo Gesualdo Madrigaux
Igor Stravinsky Monumentum pro Gesualdo di Venosa ad CD annum
Bien que six siècles de musique les séparent, les œuvres de Machault, Gesualdo et Stravinsky choisies par l’Orchestre de la Suisse Romande et Gli Angeli Genève sont intimement liées. Dans les années 1940, Stravinsky est fasciné par les musiciens du 14e siècle, et c’est en particulier la Messe de Notre Dame qui inspirera la composition de sa propre messe. Le madrigal, lui, est né au 16e siècle d’une volonté d’exprimer les sentiments à travers un texte poétique, mais aussi par la façon dont il est chanté. Le Monumentum pro Gesualdo, créé pour les 400 ans de la naissance de Gesualdo, est une orchestration par Stravinsky de trois madrigaux du compositeur italien. C’est un passionnant dialogue entre trois périodes de la musique que nous offrent ces deux ensembles phares de la scène genevoise pour leur première collaboration.
Grigory Sokolov, piano
Grigory Sokolov piano
Le programme sera communiqué ultérieurement.
Les Siècles
François-Xavier Roth direction
Marie Nicole Lemieux contralto
Andrew Staples ténor
Jean-Philippe Rameau
Les Indes galantes, suite
Gustave Mahler
Le Chant de la terre, symphonie pour ténor, alto et orchestre
Taiwan Philharmonic
Jun Märkl, direction
Khatia Buniatishvili, piano
Jun Märkl direction
Khatia Buniatishvili piano
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour piano n° 1, op. 23
Antonín Dvořák
Symphonie n° 8, op. 88
Pinchas Zukerman Trio
Pinchas Zukerman violon
Amanda Forsyth violoncelle
Shai Wosner piano
Robert Schumann
Phantasiestücke, op. 88 (trio)
Camille Saint-Saëns
Piano Trio en fa majeur, op. 18
Ludwig van Beethoven
Piano Trio en ré majeur, op. 70, n° 1, «Les Esprits»
«Certaines personnes restent éternellement jeunes… Zukerman demeure le jeune virtuose que l’on a toujours connu: plein de ressources et d’expressivité, captivant sur le plan musical, impeccable sur le plan technique, doué d’une grande aisance. Comme d’habitude, ce fut un grand plaisir de l’écouter. » The Los Angeles Times
Avec cinquante ans de carrière, Pinchas Zukerman est l’un des musiciens les plus recherchés et polyvalents de la sphère classique. Reconnu mondialement pour son art, Zukerman est une source d’inspiration pour les jeunes musiciens. Dans un effort continu pour motiver les nouvelles générations par l’éducation et la sensibilisation, le célèbre violoniste, altiste, chef d’orchestre et chambriste a formé, en 2002, avec quatre protégés, un quintette à cordes appelé Zukerman Chamber Players. Le quintette a accumulé un nombre impressionnant de tournées internationales avec près de deux cents concerts et quatre disques pour les labels CBC, Altara et Sony.
Le Zukerman Trio a émergé des Zukerman Chamber Players en 2013 avec Amanda Forsyth au violoncelle et le jeune pianiste Shai Wosner. Depuis lors, l’ensemble s’est produit dans le monde entier au Japon, en Chine, en Australie, en Espagne, en Italie, en France, en Hongrie, au Canada, en Afrique du Sud, en Russie et en Allemagne. Le trio est invité régulièrement par les festivals américains, dont Ravinia, Tanglewood, Aspen, Bravo! Vail et Banff et les festivals européens à Édimbourg, à Verbier et au Schleswig-Holstein.
L’association Musika présente pour la première fois à Genève Pinchas Zukerman et son trio.
Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino
Daniele Gatti direction
Anton Bruckner
Symphonie n° 9 en ré mineur
Nikolaï Lugansky, piano
Nikolaï Lugansky piano
Sergueï Rachmaninov
Variations sur un thème de Chopin, op. 22
5 Préludes, op. 23
Richard Wagner/Nikolaï Lugansky
4 scènes de Götterdämmerung
Richard Wagner/Franz Liszt
Mort d’Isolde, extrait de Tristan et Isolde, transcription pour piano, S. 447
Orchestre de la Suisse Romande, «Le Carnaval ‘gastronomique’ des animaux»
Benoît Willmann direction
Thierry Bilisko comédie
Nicolas Dufour comédie
Bernard Friot texte
Camille Saint-Saëns et Jean-François Verdier
Le Carnaval «gastronomique» des animaux (commande: Orchestre Victor Hugo Franche-Comté)
La cuisine musicale, vous connaissez? Bienvenue à Lionville pour son grand concours annuel! Si c’est bien les incontournables lions, coqs et autres tortues et hémiones illustrés par Camille Saint-Saëns qui sont en cuisine, les plats originaux, eux, ont été nouvellement imaginés par Jean-Francois Verdier. Attention, un petit malin aurait empoisonné un plat… mais lequel?
Diego Innocenzi & Chœur des Collèges de Genève
Diego Innocenzi, orgues
Choeur des Collèges de Genève
Concert d’orgue participatif
Titulaire de l’orgue du Victoria Hall, Diego Innocenzi se donne pour mission de transmettre sa passion à de nouvelles générations de musiciens, et de faire découvrir toutes les facettes de l’orgue au public genevois. Un orgue, ce sont des dizaines de tuyaux de tailles différentes que l’on fait habituellement sonner avec un clavier et un pédalier ; il existe cependant d’autres manières de le faire chanter, et c’est ce que ce concert participatif compte explorer. Le Chœur des Collèges de Genève associe les voix de jeunes chanteurs amateurs à des professionnels, et les tuyaux de l’orgue sont mis à disposition des musiciens pour souffler et chanter une œuvre conçue spécialement pour cette occasion.
Orchestre de la Suisse Romande, grand répertoire russe
Tugan Sokhiev direction
Haochen Zhang piano
Anatoli Liadov
Le Lac enchanté, op. 62
Sergueï Prokofiev
Concerto pour piano et orchestre n° 3 en ut majeur, op. 26
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n° 9 en mi bémol majeur, op. 70
Ce beau programme russe s’ouvrira avec Le Lac enchanté de Liadov, une pièce magique d’un compositeur aussi doué que paresseux auquel on doit indirectement l’existence de L’Oiseau de feu de Stravinsky puisque c’est à lui que Diaghilev avait commandé ce ballet qu’il n’a pas achevé à temps. Il y a cent ans, en 1923, Prokofiev venait jouer son Concerto pour piano n° 3, à peine terminé, au Victoria Hall, avec l’OSR dirigé par son chef. Il est devenu depuis un grand classique du répertoire pianistique grâce à ses thèmes généreux, ses rythmes endiablés et sa difficulté jubilatoire. Quant à la Neuvième Symphonie de Chostakovitch, elle avait rendu Staline vert de rage. Commandée en 1945 au compositeur pour fêter en apothéose la fin de la guerre avec une œuvre aux proportions gigantesques, c’est un pétard mouillé que Chostakovitch écrivit dans le plus pur style de la raillerie et de la dérision qu’il affectionnait. Extrêmement brève, insouciante et légère, elle est truffée de citations aisément reconnaissables formant un véritable pied de nez à la bêtise guerrière.
Gli Angeli Genève
Stephan MacLeod basse et direction
Aleksandra Lewandowska soprano
Deborah Cachet soprano
Terry Wey alto
Guy Cutting ténor
Johann Sebastian Bach
Messe en si mineur
C’est la plus célèbre des messes de l’histoire de la musique que Gli Angeli Genève vous propose de venir entendre ou réentendre. Le testament de Bach, le témoignage final de son art inégalé. Cette Messe en si, Everest de la musique, n’a pas encore livré tous les secrets de sa genèse ni de sa destination. Protestante? Catholique? Pensée et compilée pour être interprétée d’un seul tenant ou non? Destinée à Vienne? à Dresde? Autant de mystères autour desquels la musicologie s’interroge aujourd’hui encore, s’agissant d’une œuvre unique dans ses dimensions, dans sa richesse et dans son ambition. Trente-cinq années de la vie de Johann Sebastian Bach séparent les différentes parties de cette composition et bientôt 275 ans nous séparent de leur compilation, mais la fascination et la puissance que diffuse cette partition restent uniques et inégalables.
La Messe en si est depuis 2015 au cœur de notre répertoire et elle le restera à jamais. Elle génère autant de plaisirs et de satisfactions à être donnée par les musiciens qu’à être reçue par le public, digne en cela des innombrables obstacles et difficultés qui la parsèment. Elle exige des chanteurs et instrumentistes une perfection sans égale. Opus magnum!
Orchestre de la Suisse Romande, «Requiem» de Verdi
Myung-Whun Chung direction
Zarina Abaeva soprano
Ekaterina Semenchuk mezzo-soprano
René Barbera ténor
Dmitry Belosselskiy basse
Giuseppe Verdi
Messa da Requiem
Marié par l’abbé, et futur cardinal, Charles Mermillod dans la modeste église de Collonges-sous-Salève en 1859 aux portes de Genève, Giuseppe Verdi n’en était pas moins incrédule au grand regret de son épouse, la cantatrice Giuseppina Strepponi. La religion est bien sûr présente dans plusieurs de ses opéras, mais c’est la mort de Rossini qui allait déclencher le processus créateur de son Requiem créé en double hommage au compositeur défunt et au poète Alessandro Manzoni, l’immortel auteur de I Promessi Sposi (Les Fiancés). On a beaucoup glosé sur l’aspect théâtral et spectaculaire de l’œuvre évoquant le drame de l’homme en face de la mort. Libéré d’un quelconque livret à respecter, Verdi se lâche dans cette œuvre splendide où son imagination musicale s’enflamme. Sa parfaite connaissance de la voix humaine est mise au service d’une expression intense et sincère dans toute sa pureté. Les ensembles et l’écriture pour le chœur sont particulièrement soignés. À la fois grandiose et intime, le Requiem de Verdi est avant tout pétri d’humanité.
Orchestre de la Suisse Romande, «La Symphonie du Fatum»
Krzysztof Urbański direction
Bertrand Chamayou piano
Erik Satie
Gymnopédies n° 1 et n° 3, pour orchestre (orchestration Claude Debussy)
Michael Jarrell, compositeur en résidence
Reflections, concerto pour piano et grand orchestre (commande: Orchestre Philharmonique de Radio France et Orchestre de la Suisse Romande)
Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Symphonie n° 4 en fa mineur, op. 36
Composé durant une période assez difficile, Reflections, de notre compositeur en résidence Michael Jarrell, est tout imprégné de l’amitié que ce dernier éprouvait envers le musicien et compositeur Éric Daubresse à la mémoire duquel ce concerto pour piano est dédié. Commande de l’OSR et du Philharmonique de Radio France, il sera défendu par le pianiste Bertrand Chamayou dont l’intelligence musicale et la haute technicité ont également guidé l’inspiration du compositeur genevois. Une grande pureté règne sur cette œuvre profondément expressive comme illuminée de l’intérieur. La Symphonie n° 4 de Tchaïkovski évoque elle aussi la fatalité du destin. Souvent nommée la «Symphonie du Fatum», elle exprime les contrariétés de la vie humaine sur un ton dramatique résolument autobiographique. Le concert s’ouvrira avec deux Gymnopédies d’Erik Satie finement orchestrées par Claude Debussy. Au-delà de leur titre savant, ces deux pièces célébrissimes à l’harmonie ambiguë sont gorgées de mystère et de sensualité langoureuse.
Wiener Symphoniker
Petr Popelka direction
Julia Hagen violoncelle
Antonín Dvořák
Concerto pour violoncelle en si mineur, op. 104
Richard Strauss
Till l’Espiègle, poème symphonique, op. 28
Don Juan, poème symphonique, op. 20
Arcadi Volodos, piano
Arcadi Volodos piano
Les concerts d’Arcadi Volodos sont des moments rares et exceptionnels. En décembre 2021, à Genève, le pianiste avait laissé «une salle en délire, debout pour clamer ses hourras». Le voici donc de retour pour notre plus grand plaisir.
Depuis plus de vingt ans, Arcadi Volodos sidère le public lors de ses concerts. Maître d’une technique extraordinaire et sans faille, qu’il met entièrement au service de l’interprétation, Arcadi crée des univers propres à chaque compositeur, à chaque œuvre. Ses exécutions sont le résultat de longues réflexions sur les œuvres proposées, nourries de retours continuels qui évitent toute routine, déjà-vu, débouchant toujours sur une surprise. Il cherche, selon ses propres mots, «à enflammer le cœur du public, à l’emmener avec la musique sur des possibilités d’ascension insoupçonnées».
Né à Saint-Pétersbourg en 1972, Arcadi Volodos commence ses études par le chant et la direction. Il ne s’est mis sérieusement à l’étude du piano qu’à partir de 1987, au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, puis au Conservatoire de Moscou avec Galina Egiazarova et à Paris et Madrid avec Dmitri Bachkirov. Son fameux concert au Carnegie Hall en 1996 l’établit comme le grand pianiste de sa génération.
L’Association Musika a le plaisir de présenter à nouveau le merveilleux pianiste Arcadi Volodos et les moments inoubliables qu’il nous propose.
Gli Angeli Genève
Leonardo García Alarcón direction
Sophie Junker soprano
Marianne Beate Kielland alto
Matthew Newlin ténor
Stephan MacLeod basse
Felix Mendelssohn
Paulus
Paulus est le premier des deux grands oratorios de Mendelssohn. Créé dix ans avant Elias, sa genèse fut longue et complexe. À des librettistes pour qui l’oratorio ne peut alors suivre que la forme anglaise, Mendelssohn oppose une inaltérable volonté de rapprocher son œuvre des Passions de Bach, en y introduisant par exemple de nombreux chorals. Il aura gain de cause mais rien ne fut simple et plus de cinq ans séparent la commande de l’œuvre de sa création. Quoi de plus logique pour Mendelssohn, petit-fils d’un rabbin philosophe et avant-gardiste, fils d’un banquier juif prospère qui convertit sa famille au luthéranisme, que de se pencher sur la destinée de saint Paul, l’apôtre né juif qui persécuta d’abord les disciples de Jésus avant une rencontre mystique avec le Christ ressuscité qui changea sa vie et la jeune histoire du christianisme?
Après le regretté Michel Corboz en 2021, après Kristian Bezuidenhout en 2022, après Philippe Herreweghe en 2023, c’est à Leonardo García Alarcón que nous tendons les rênes de ce concert phare de notre festival. Ami de longue date, immense musicien qu’on ne présente plus, il saura illuminer de son extraordinaire musicalité et de son immense plaisir à faire de la musique cette soirée emblématique de notre saison 23-24.
Gli Angeli Genève
Stephan MacLeod basse et direction
Marie Lys soprano
Marianne Beate Kielland alto
Matthew Newlin ténor
Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem
Michael Haydn
Missa sub titulo sancti Francisci Seraphici
Le Requiem de Mozart est l’œuvre inachevée la plus célèbre de l’histoire. La puissance du mince croquis de ce Requiem, _e_squissé en même temps que le Concerto pour clarinette, et le talent de Miloš Forman ont fixé à jamais l’image d’un Mozart mort bien trop jeune et trop misérable. Dans le tragique de cette disparition précoce, dans le scandale que représente la mort du plus doué, du plus flamboyant, du plus inspiré peut-être de tous les compositeurs, réside la magie de cette universelle prière et de l’espoir qu’elle véhicule. Un des modèles pour cette œuvre fut probablement le Requiem en do mineur de Michael Haydn, frère de Joseph. Mozart n’avait que 15 ans quand il fut créé à Salzbourg mais il jouait dans l’orchestre ce jour-là. Le cadet des Haydn n’a peut-être pas laissé dans l’histoire une empreinte aussi forte que celle de son frère Joseph, mais quand Mozart grandissait à Salzbourg il admirait autant l’un que l’autre. Et la messe que nous vous invitons à découvrir à l’occasion de ce concert va vous démontrer pourquoi.
Nous retrouvons la soprano vaudoise Marie Lys à l’occasion de ce dernier concert de notre saison et cela nous fait bien plaisir. Gli Angeli Genève est aussi un ensemble ancré dans son terroir, rassemblant sur scène les forces vives de sa région, en plus des autres étoiles de la musique ancienne que nous invitons régulièrement à Genève.