Les Musiciens de l’Espoir
Ahmed Hamdy direction
Marie-Françoise de Bourgknecht piano
Marie-Claude Chappuis mezzo-soprano
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n° 3 en ut mineur
Georges Bizet
Ouverture et 3 airs d’opéra de Carmen
Krystian Zimerman, piano
Krystian Zimerman piano
Frédéric Chopin
Nocturne en fa dièse majeur, op. 15 n° 2
Nocturne en mi bémol majeur, op. 55 n° 2
Nocturne en mi majeur, op. 62 n° 2
Sonate en si bémol mineur, op. 35
Claude Debussy
Estampes
Karol Szymanowski
Variations sur un thème folklorique polonais, op. 10
Une soirée mémorable avec Martha Argerich, Jonathan Nott et l’Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott direction
Martha Argerich piano
Maurice Ravel
Le Tombeau de Couperin, pour orchestre
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n° 1 en ut majeur, op. 15
Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93
Citoyenne genevoise depuis longtemps, Martha Argerich est aussi une des fidèles solistes de nos concerts. Sous ses doigts ensorcelants, le Premier Concerto du jeune Beethoven revêt un caractère unique, spécialement dans le finale endiablé, curieusement proche de la musique populaire sud-américaine. Il sera encadré par deux œuvres se remémorant le passé: une plongée dans la France de Louis XIV et des grands maîtres du clavecin, avec l’exquis Tombeau de Couperin que Ravel a dédié à des amis morts sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Au faîte de sa gloire, Beethoven se tourne lui vers son maître Joseph Haydn, père de la symphonie, avec la pétulante Symphonie n° 8. Facétieux comme son aîné, il imite le tic-tac insupportable du métronome, que son ami Mälzel venait d’inventer, dans le deuxième mouvement remplaçant le traditionnel mouvement lent. On y entend clairement la mécanique qui parfois se détraque…
Une soirée mémorable avec Martha Argerich, Jonathan Nott et l’Orchestre de la Suisse Romande
Jonathan Nott direction
Martha Argerich piano
Maurice Ravel
Le Tombeau de Couperin, pour orchestre
Ludwig van Beethoven
Concerto pour piano et orchestre n° 1 en ut majeur, op. 15
Symphonie n° 8 en fa majeur, op. 93
Citoyenne genevoise depuis longtemps, Martha Argerich est aussi une des fidèles solistes de nos concerts. Sous ses doigts ensorcelants, le Premier Concerto du jeune Beethoven revêt un caractère unique, spécialement dans le finale endiablé, curieusement proche de la musique populaire sud-américaine. Il sera encadré par deux œuvres se remémorant le passé: une plongée dans la France de Louis XIV et des grands maîtres du clavecin, avec l’exquis Tombeau de Couperin que Ravel a dédié à des amis morts sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Au faîte de sa gloire, Beethoven se tourne lui vers son maître Joseph Haydn, père de la symphonie, avec la pétulante Symphonie n° 8. Facétieux comme son aîné, il imite le tic-tac insupportable du métronome, que son ami Mälzel venait d’inventer, dans le deuxième mouvement remplaçant le traditionnel mouvement lent. On y entend clairement la mécanique qui parfois se détraque…
78e Concours de Genève – Finale de Composition
Les compositeurs Léo Albisetti, Caio de Azevedo et Sang-Min Ryu ont été sélectionnés comme finalistes du 78e Concours de Genève! Leurs œuvres pour alto et orchestre de chambre seront interprétées lors de la finale le 20 octobre au Victoria Hall par L’Orchestre de Chambre de Genève sous la direction de Pierre Bleuse et avec les solistes Lise Berthaud, Georgy Kovalev et Adrien La Marca.
La finale est suivie par la cérémonie de remise des prix.
Œuvres finalistes
Léo Albisetti
Nouvel Élan pour alto et orchestre de chambre
Caio de Azevedo
Marionettes pour alto et orchestre de chambre
Sang-Min Ryu
The past recaptured pour alto et orchestre de chambre
Membres du jury
Pascal Dusapin (président), Milica Djordjević, Francesco Filidei, Hector Parrà, Francesca Verunelli
Die Schöpfung
Celso Antunes direction de chœur
Joshua Morris baryton-basse
Étudiant-e-s des départements vocal et des instruments de l’orchestre
Joseph Haydn
Die Schöpfung
Les étudiant-e-s de la HEM interprètent Die Schöpfung (La Création) de Joseph Haydn sous la direction de Celso Antunes. Cette œuvre majeure du répertoire choral raconte la création du monde, depuis le chaos des sept premiers jours jusqu’au jardin d’Eden.
Ce concert exceptionnel réunit l’orchestre et le chœur de chambre de la HEM à l’occasion du départ à la retraite de Celso Antunes, professeur de direction de chœur au sein de l’institution depuis de longues années. Les parties solistes sont assurées par des professeur-e-s du département vocal.
Les Concerts du dimanche donnent carte blanche à Eklekto
Nik Bärtsch, composition et piano
Jeanne Larrouturou, Louis Delignon, Didier Métrailler, Chiao-Yuan Chang, Nikolai Ivanov, Yi-Ping Yang, percussions
Malika Kishino, Monochromer Garten III pour solo percussion (2011)
Rebecca Saunders, Void II pour deux percussionnistes (2014/2020)
Nik Bärtsch, Création (2024) pour trois percussionnistes et Nik Bärtsch
Chez Nik Bärtsch, tout est percussion : le dynamisme du toucher, la précision du placement, l’énergie contenue des frappes répétées. On se situe quelque part à la frontière du mécanique et de l’organique, entre la régularité métronomique et la réinvention permanente du son qui vit. Entre chaque note isolée, entre le marteau feutré et la corde en métal, il semble y avoir une relation électrique, un champ magnétique, un appel à la vibration commune. Plus encore que d’une tradition musicale pourtant identifiable, entre le jazz, le minimalisme et le funk, c’est de la culture zen japonaise que cette musique se nourrit, et c’est à une attitude d’écoute et de conscience qu’elle invite : « être prêt à tout, et ne rien attendre ».
Pat Metheny guitar solo Dream Box/Moon Dial Tour
Avec la sortie de son premier et magnifique album Bright Size Life (1975), Pat Metheny a réinventé le «son de guitare jazz» traditionnel et n’a cessé de le redéfinir tout au long de sa carrière. Son palmarès compte désormais une vingtaine de Grammy Awards, ce qui fait de lui le musicien le plus célèbre de l’histoire du jazz. Gagner en popularité en tant que musicien est une chose, mais Metheny réussit l’exploit presque impossible de toujours obtenir la plus grande reconnaissance de la part des critiques et des artistes. Il a maintenant opté pour l’intimité absolue et a posé un nouveau jalon avec son nouvel album solo Dream Box. Nous nous réjouissons énormément que Pat Metheny soit bientôt de nouveau invité chez nous. Solo – et à ne manquer sous aucun prétexte!
Aurora Orchestra
Nicholas Collon direction
Alexandre Tharaud piano
Maurice Ravel
Concerto pour piano en sol majeur
Présentation de la suite de _L’Oiseau de feu_ de Stravinski avec Nicholas Collon et Alexandre Tharaud
Igor Stravinski
L’Oiseau de feu, suite (version 1945)
L’Aurora Orchestra vous invite d’abord à la (re)découverte du Concerto pour piano de Maurice Ravel, une œuvre remplie d’influences jazz, folk et classique, pour ensuite vous emporter vers L’Oiseau de feu de Stravinski et en explorer la narration complexe.
OSR: Ciné-concert de Halloween
Ernst van Tiel direction
Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock
Musique de Bernard Herrmann
Âge recommandé: dès 12 ans
Frissons garantis avec la musique de Bernard Herrmann pour Psychose, un des films les plus noirs et les plus angoissants du maître du suspense, avec la figure inquiétante d’un jeune homme détraqué superbement incarné par Anthony Perkins. Pour cette quatrième collaboration avec le grand Hitch, le compositeur avait reçu carte blanche mais disposait d’un budget limité l’empêchant d’utiliser un orchestre symphonique. Cette contrainte fut finalement des plus bénéfiques, car le choix des cordes seules colle parfaitement aux images en noir et blanc, particulièrement dans «la scène de la douche» devenue si célèbre grâce à la musique stridente de Bernard Herrmann accompagnant sèchement le geste fatal du meurtrier. Herrmann révolutionne la musique de film par ses harmonies dissonantes, ses ostinatos, son minimalisme et ses structures harmoniques, se distanciant du romantisme qui sévissait alors à Hollywood.
Messa da requiem de Giuseppe Verdi
Brass Band des Savoies
Ensemble Vocal Orphée de Genève
Brass Band des Savoies (dir. William Thébaudeau-Müller)
Ensemble Vocal Orphée de Genève
Matthieu Schweyer direction
Karine Mkrtchyan soprano
Juliette Galstian mezzo-soprano
José Pazos ténor
Marc Mazuir basse
Giuseppe Verdi
Messa da requiem
Union Accordéoniste Mixte de Genève – Maria de la Paz
Maria de la Paz chant
Patou Uhlmann guitare
Dimitri Bouclier accordéon
Union Accordéoniste Mixte de Genève
Pierre-André Krummenacher direction
Antonín Dvořák
Premier mouvement de la Symphonie n° 9, «Du nouveau monde», op. 95
Astor Piazzolla
Yo soy Maria
Herbert Pixner
Serpent, pièce rock
Richard Galliano
Deuxième mouvement de l’Opale concerto
Ian Watson
Black Mountain, composition originale pour orchestre d’accordéon
Marco Galvani création
Luka Sorkočević
Symphonie n° 6
Pour fêter son 90e anniversaire, l’UAM partage la scène avec des personnalités du monde musical du Grand Genève: Maria de la Paz, Patou Uhlmann et Dimitri Bouclier, dans un programme tout en nuances et en diversité pour vous faire découvrir l’accordéon comme vous ne l’avez sans doute jamais entendu.
En deuxième partie, l’UAM vous offre un magnifique cadeau: un concert de Maria de la Paz et de ses musiciens, Victor Hugo Villena (bandoneon) et de Pablo Allende (guitare), dans une ambiance suave et langoureuse de tango.
Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes
Johannes Schlaefli direction
Anna Agafia violon
Béla Bartók
Images hongroises, Sz 97
Sergueï Prokofiev
Concerto pour violon n° 1, op. 19
Nikolaï Rimski-Korsakov
Schéhérazade, op. 35
Le plus fort, bruyant ou grossier ne gagne pas toujours – l’OSSJ en est fermement convaincu. Les jeunes musicien(ne)s opposent leur art au monde avec discipline et passion. Quoi de plus approprié alors que Schéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov? Comme dans Les Mille et Une Nuits, Schéhérazade, représentée par une mélodie solo du violon, lutte pour sa vie en captivant le souverain avec ses histoires – au moins jusqu’au lendemain. La musique incroyablement riche en instrumentation offre aux membres de l’OSSJ de nombreuses occasions de briller également en tant que solistes.
Sur le point de percer sur la scène internationale de premier plan se trouve la violoniste Anna Agafia, qui sera la soliste dans le Concerto pour violon n° 1 de Sergueï Prokofiev. Dans cette œuvre, présentée pour la première fois en 1924, l’alors «enfant terrible» Prokofiev montre un côté lyrique. Une musique envoûtante, imaginative et finement tissée! Béla Bartók était également considéré comme un épouvantail dans les années 1920. Avec des œuvres comme les Images hongroises de 1931, il a trouvé un style plus sobre et personnel. Un complément parfait à ce programme, qui sera dirigé par Johannes Schlaefli, directeur artistique de l’OSSJ.
Lang Lang, piano
Lang Lang piano
Gabriel Fauré
Pavane en fa dièse mineur, op. 50
Robert Schumann
Kreisleriana, op. 16
Frédéric Chopin
Sélections de Mazurkas
Op. 7 no 3
Op. 17 nos 1, 2, 4
Op. 24 nos 2, 4
Op. 30 nos 3, 4
Op. 33 nos 3, 4, 2
Op. 59 no 3
Polonaise fa dièse mineur, op. 44
OSR: Ana María Patiño-Osorio dirige le Concerto d’Aranjuez avec Pablo Sainz-Villegas à la guitare
Ana María Patiño-Osorio direction
Pablo Sainz-Villegas guitare
Anna Clyne
Masquerade, pour orchestre (première suisse)
Joaquín Rodrigo
Concerto d’Aranjuez, pour guitare et orchestre
Antonín Dvořák
Symphonie n° 8 en sol majeur, op. 88
Commandée à la compositrice anglaise Anna Clyne en 2013 pour ouvrir la fameuse Last Night of the Proms de Londres, l’ouverture Masquerade s’inspire des musiques de plein air jouées dans les parcs londoniens au XVIIIe siècle. Elle utilise un riche orchestre évoquant les déguisements masqués et le décor grandiloquent de tels rassemblements. À travers les grandes houles de l’orchestre, on peut reconnaître Juice of Barley, une vieille danse country irlandaise. Composé en 1940 et résolument néoclassique, le Concerto d’Aranjuez de Joaquín Rodrigo évoque une Espagne de rêve pour faire oublier les horreurs de la Guerre civile préludant la Seconde Guerre mondiale. Son mouvement lent a fait le tour du monde dans toutes sortes d’arrangements. Avec ses thèmes proches de la musique populaire, la Symphonie n° 8 de Dvořák est un véritable hymne à la Bohême dans un irrésistible climat d’exaltation et de paix.
Cercle Bach de Genève
Cantus Laetus
grand chœur HEM
CPMDT
L’OCG
dir. Natacha Casagrande, Mark Shapiro
ensemble de cuivres/percussions de la HEM
Natacha Casagrande direction
Mark Shapiro direction
Mi-Young Kim mezzo-soprano
Shavon Lloyd baryton
Thilo Muster orgue
John Rutter
Te Deum et Gloria
Daron Hagen
Everyone Everywhere, création européenne en hommage au 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme
Cérémonie de remise des diplômes
La Haute école de musique de Genève remet ses diplômes, ainsi que ses prix spéciaux, aux étudiant-e-s qui terminent leur formation. La cérémonie est agrémentée de prestations musicales interprétées par les étudiant-e-s qui ont réussi leur examen avec le plus de brio.
Classique et engagé.e.x!
Zofia Kiniorska direction
Valentine Michaud saxophone
Sandrine Rudaz
The Golden Phoenix
Aurore boréale
Mel Bonis
Le Songe de Cléopâtre, pour orchestre, op. 180
Ophélie, pour orchestre, op. 165
Salomé, pour orchestre, op. 100/2
Augusta Holmès
«La Nuit et l’Amour», interlude de Ludus Pro Patria
Cécile Chaminade
Callirhoë, suite d’orchestre, op. 37
Anna Clyne
Glasslands, concerto pour saxophone soprano et orchestre (première suisse)
Au sujet des compositrices du XIXe siècle, le musicologue Charles Rosen évoque «une véritable tragédie». En effet, les institutions musicales de l’époque leur étaient soit tout bonnement interdites, soit d’un accès extrêmement difficile. Et quand bien même l’une d’elles parvenait à faire entendre ou publier une œuvre, la critique n’évitait aucun poncif misogyne. Même l’ouverture d’une classe de composition féminine au Conservatoire de Paris en 1870 ne changera pas fondamentalement la donne: en 1892, Antonín Dvořák estimait encore que les femmes n’avaient pas de force créatrice. Ce n’est que petit à petit que les mœurs ont changé et que cette croyance est devenue intenable. En témoignent les nombreuses compositrices qui, malgré les entraves sociales, psychologiques et matérielles à leur créativité, ont écrit, parfois sans pouvoir faire jouer les pièces qu’elles mettaient au monde. Elles ont ouvert la brèche aux compositrices d’aujourd’hui qui brillent sur les scènes internationales.
Le concert s’ouvrira avec deux œuvres de Sandrine Rudaz: des interprétations musicales de la vie, illustrant tant les difficultés que les possibilités infinies. Compositrice de musique de film d’origine valaisanne, cette dernière a reçu de nombreux prix et enregistre ses partitions avec les meilleur·e·s musicien·ne·s dans des studios renommés, dont l’historique Eastwood Scoring Stage de Warner Bros. Au programme également, des œuvres de Mel Bonis, Augusta Holmès et Cécile Chaminade, grandes créatrices françaises du début du XXe siècle. Le concert s’achèvera en beauté, avec la première suisse d’une œuvre d’Anna Clyne, Glasslands, un concerto pour saxophone et orchestre, qu’interprétera Valentine Michaud. Faisant partie des compositrices les plus demandées, Anna Clyne est décrite comme «a composer of uncommon gifts and unusual methods», selon les mots du New York Times.
Les Siècles
Ustina Dubitsky direction
Xavier Phillips violoncelle
Grégoire Pont animation
Camille Saint-Saëns
Danse macabre, op. 40
Concerto pour violoncelle n° 1 en la mineur, op. 33
Maurice Ravel
Ma mère l’Oye, avec des animations de Grégoire Pont
Daphnis & Chloé, suite n° 2
Les Concerts du dimanche présentent l'Ensemble Les Argonautes
Jonas Descotte, direction
Avec Camille Allérat, Renato Dolcini , Julie Roset, Anthea Pichanick, Annie Dufresne, Camille Brault, Pierre Arpin, Augustin Laudet, Ilia Mazurov
Henry Purcell, Didon & Énée
Durant la décennie 1680, il y a plus de stabilité en Angleterre aux postes musicaux du royaume que sur le trône ! Dans ces circonstances, avec des moyens modestes, Purcell compose Didon et Énée, son unique opéra. À la grandeur habituelle du genre, Purcell substitue la densité : les intrigues politiques et relationnelles associées à Didon disparaissent, c’est autour du vécu amoureux de la reine et fondatrice de Carthage que se situe le propos. Elle dévoile sa profondeur émotionnelle, son intériorité bouleversée par un amour qu’elle ne peut abandonner qu’en abandonnant tout. De l’héroïne louée par certains auteurs de la Renaissance pour son adoption de qualités dites masculines ou pour sa chasteté, elle devient alors l’irrésistible écho de nos désespoirs amoureux.
MYTHIQUE DIDON ! Conférence d’Anne-Angèle Fuchs – En partenariat avec les Bibliothèques municipales. Bibliothèque de la Cité
Dimanche 17 novembre, de 14h à 15h30, en préambule du concert au Victoria Hall, Anne-Angèle Fuchs, historienne des religions à l’Université de Genève vous fera découvrir cette figure de l’Antiquité et son mythe, qui a inspiré l’opéra de Purcell.
Conférence sur inscription
OSR: Jonathan Nott et Valentine Michaud au saxophone
Jonathan Nott direction
Valentine Michaud saxophone & artiste en résidence
Gabriel Michaud batterie
Maurice Duruflé
Trois danses pour orchestre, op. 6
John Williams
Escapades pour saxophone alto et orchestre (tirées du film Catch me if you can)
Harrison Birtwistle
Panic, dithyrambe pour saxophone alto, batterie, vents, cuivres et percussions
Maurice Ravel
Boléro, pour orchestre
Beaucoup moins connu que ses prestigieux compatriotes, Maurice Duruflé n’est pourtant pas un compositeur de seconde zone, on lui doit un très beau Requiem et les Trois danses pour orchestre, d’inspiration très debussyste, qui mériteraient largement de figurer au répertoire. Sorti sur les écrans en 2002, Arrête-moi si tu peux (Catch me if you can) est un des grands succès de Steven Spielberg avec Leonardo DiCaprio jouant brillamment le rôle véridique d’un jeune escroc. Auteur prolifique de musiques de film, John Williams a utilisé trois thèmes du film pour ses Escapades pour saxophone alto et orchestre. Harrison Birtwistle ne se souciait pas de plaire et sa musique est sans concession. Inspiré par la mythologie, Panic décrit la terreur et l’extase ressenties par les animaux au son de la musique du dieu Pan. Avec ses trois saxophones, l’immense orchestre du Boléro de Ravel ne fait peur à personne mais suscite toujours la même extase.
OSR: Jonathan Nott et Valentine Michaud au saxophone
Jonathan Nott direction
Valentine Michaud saxophone & artiste en résidence
Gabriel Michaud batterie
Maurice Duruflé
Trois danses pour orchestre, op. 6
John Williams
Escapades pour saxophone alto et orchestre (tirées du film Catch me if you can)
Harrison Birtwistle
Panic, dithyrambe pour saxophone alto, batterie, vents, cuivres et percussions
Maurice Ravel
Boléro, pour orchestre
Beaucoup moins connu que ses prestigieux compatriotes, Maurice Duruflé n’est pourtant pas un compositeur de seconde zone, on lui doit un très beau Requiem et les Trois danses pour orchestre, d’inspiration très debussyste, qui mériteraient largement de figurer au répertoire. Sorti sur les écrans en 2002, Arrête-moi si tu peux (Catch me if you can) est un des grands succès de Steven Spielberg avec Leonardo DiCaprio jouant brillamment le rôle véridique d’un jeune escroc. Auteur prolifique de musiques de film, John Williams a utilisé trois thèmes du film pour ses Escapades pour saxophone alto et orchestre. Harrison Birtwistle ne se souciait pas de plaire et sa musique est sans concession. Inspiré par la mythologie, Panic décrit la terreur et l’extase ressenties par les animaux au son de la musique du dieu Pan. Avec ses trois saxophones, l’immense orchestre du Boléro de Ravel ne fait peur à personne mais suscite toujours la même extase.
Martin James Bartlett, piano
Martin James Bartlett piano
François Couperin
Les Barricades mystérieuses
Jean-Philippe Rameau
Suite en la mineur, RCT 5: Gavotte et six doubles
Maurice Ravel
Pavane pour une infante défunte, M. 19
Robert Schumann
Widmung (arr. Liszt)
Alberto Ginastera
Danzas Argentinas, op. 2
Maurice Ravel
La Valse, M. 72
OSR: Boléro, Saxo & Cie
Jonathan Nott direction
Valentine Michaud saxophone & artiste en résidence
Louise Calame présentation
John Williams
Escapades pour saxophone alto et orchestre (tirées du film Catch me if you can)
Maurice Ravel
Boléro pour orchestre
Vous pensiez vraiment avoir tout entendu du mythique Boléro? Aviez-vous vraiment repéré ses grands solos de saxophone? Nul doute qu’ils sont l’un des ingrédients magiques du génie orchestral de Ravel! Avec en bonus une course-poursuite entre Valentine Michaud et Jonathan Nott dans les Escapades de John Williams, vous découvrirez les folles possibilités du plus jeune instrument de l’orchestre.
Florestan Darbellay, violoncelle
Florestan Darbellay violoncelle
Jean-Sébastien Bach
Suites 1, 2, 3, 4 pour violoncelle seul
Orchestre Concertus Genève
Ensemble Vocal Orphée de Genève
Matthieu Schweyer direction
Xavier Dami piano
Karine Mkrtchyan soprano
Armine Mkrtchyan soprano
Mi-Young Kim mezzo-soprano
Gilles Bersier ténor
Joseph Zeinstra ténor
Seong Ho Han basse
Ludwig van Beethoven
Fantaisie pour piano, solistes, chœur et orchestre. op. 80
Concerto pour piano n° 5 en mi bémol majeur, «L’Empereur», op. 73
Anaïs Cassiers piano
Monty Alexander «D-Day» – 80th Anniversary Concert
Le 6 juin 1944, jour du débarquement des Alliés en Normandie, a marqué un tournant dans la Seconde Guerre mondiale. Mais pas seulement: car le jour J est aussi l’anniversaire de Monty Alexander! Une coïncidence historique hautement symbolique que le légendaire pianiste de jazz aime faire sienne, car son prénom est en outre un hommage au général Montgomery, le célèbre libérateur. Ainsi, pour ses 80 ans, Monty sera en trio avec son nouvel album D-Day, une ode à l’héroïsme et à la liberté, à ses propres compositions et à un répertoire de classiques écrits pendant cette période trouble comme Brazil, I’ll Never Smile Again ou encore Smile de Charlie Chaplin. Monty nous enthousiasmera sans aucun doute cette fois encore avec sa joie de vivre caribéenne et sa virtuosité stupéfiante. Il nous enchantera avec du swing, des classiques, du reggae et des rythmes calypso. En exclusivité au Victoria Hall Genève.
Concert de Noël Jeanne Added
L’Orchestre de Chambre de Genève
Raphaël Merlin direction
Jeanne Added chant et piano
Au moins une fois l’an, à l’approche de la fin de l’année, l’orchestre va à la rencontre d’artistes d’horizons lointains. Cette année, le rock-électro de Jeanne Added se fait orchestral. Pour la chanteuse, double lauréate des Victoires de la musique en 2019, ce n’est pas un saut dans l’inconnu mais une forme de retour aux sources enrichi de presque dix ans de carrière: elle a en effet fait ses classes au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris avant de devenir cette artiste complète, et d’élargir ses horizons tant à la pop et à l’électro que son style ne se définit aujourd’hui plus que par lui-même. Une musique minimale et puissante à la fois, définitivement lyrique et sensible. Beaucoup de chant et beaucoup de piano, immanquable.
Barocco
Bruno Procopio direction
Sara Mingardo alto
Varduhi Khachatryan soprano
«Barocco»
Antonio Vivaldi et Giovanni Battisti Pergolesi
Stabat Mater
et d’autres chefs-d’œuvre de Vivaldi, Haendel, Rameau
Orchestre symphonique genevois
Christophe Sturzenegger direction
Sidonie Bougamont violon
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Concerto pour violon
Symphonie n° 4
Harmonie Nautique, Orchestre d’instruments à vent de la Ville de Genève
Eric Haegi direction
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Capriccio italien
Gustav Mahler
Symphonie n° 4, 3e mouvement
Franz von Suppé
Cavalerie légère, ouverture
Concert de Noël du Motet de Genève et de l’Ensemble vocal Evohé, accompagnés par L’Orchestre de Chambre de Genève
Romain Mayor direction
Sophie Marilley mezzo-soprano
Michael Smallwood ténor
Alexandre Beuchat baryton
Chœur d’enfants de l’Institut Jacques-Dalcroze
Ralph Vaughan Williams
Hodie
Toward the Unknown Region
Ecolint Centenary Orchestra avec Scott Stroman
Songs of Love and Laughter
Première mondiale, musique de Scott Stroman, poèmes de Wendy Cope avec les chœurs, les étudiants et la communauté de l’orchestre de la Fondation Ecolint.
Pour célébrer le centenaire de l’Ecolint, l’éminent compositeur américano-britannique Scott Stroman a écrit un nouveau cycle de chansons, Songs of Love and Laughter, mettant en scène des élèves des trois campus de l’École internationale de Genève, ainsi que le chœur d’adultes et l’orchestre de la fondation qui intègrent des élèves, des enseignants et des adultes de notre communauté.
Scott Stroman est un musicien aux multiples facettes: compositeur, chef d’orchestre, interprète et éducateur dans les domaines du jazz, de la musique classique et de la musique du monde.
Il est directeur du London Jazz Orchestra, professeur de jazz à la Guildhall School of Music and Drama, directeur de la chorale Eclectic Voices, directeur artistique du Highbury Opera Theatre, directeur de l’ensemble à cordes contemporain Opus 20, directeur de la musique à l’American International Church de Londres et chef d’orchestre, de chœurs, de groupes, d’opéra et de théâtre musical.
Parmi les artistes de jazz, de musique du monde et de musique populaire avec lesquels il a travaillé en tant qu’interprète, chef d’orchestre et/ou arrangeur, citons Phil Collins, Goran Bregović, Youssou N’Dour, Seu Jorge, Billy Cobham, Randy Brecker, Kenny Wheeler, Rufus Reid, Dizzy Gillespie, Bobby Wellins et Liza Minnelli.
Chanteur et tromboniste, il codirige le Stroman-Jönsson Project avec le saxophoniste suédois Cennet Jönsson.
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre des Nations
Antoine Marguier, direction
Robert Clerc, musique et livret
Antoine Courvoisier, livret
Capucine Keller, Mère Royaume
La Mère Royaume - création
On ne sait pas toujours, dans cette célèbre nuit de 1602, ce qui tient de la légende ou de la réalité. On sait qu’elle eut lieu le 12 décembre, que la Mère Royaume y est devenue l’emblème de la cité genevoise, que les assaillants venaient de Savoie, et que Jeanne Piaget s’était barricadée en déplaçant sa massive armoire. Ce qu’on sait moins, c’est qu’au contraire Piaget avait ouvert un passage permettant la riposte par surprise, que les assaillants étaient des mercenaires du Piémont et d’Espagne, que Catherine Royaume était lyonnaise et que tout avait eu lieu le 22 décembre. Voilà l’occasion de faire revivre en musique ces personnalités quadri-centenaires, sans oublier Mercier, Théodore de Bèze, le pot d’étain devenu marmite de chocolat, ainsi que les anonymes habitantes et habitants qui ont su improviser un combat pour leur liberté, en pyjama.
La Mère Royaume, vue par une chanteuse et un orchestre – En partenariat avec les Bibliothèques municipales. Bibliothèque de la Cité
Dimanche 6 décembre, de 14h à 14h45, en préambule du concert au Victoria Hall, venez rencontrer le chef d’orchestre Antoine Marguier et la chanteuse Capucine Keller, qui vous racontent comment la Mère Royaume a voyagé dans le temps et vous apprennent quelques nouvelles chansons pour célébrer l’Escalade.
Rencontre tout public, sur inscription
Eva Ollikainen dirige l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre de la Haute école de musique de Genève
Eva Ollikainen direction
Orchestre de la Haute école de musique de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Gustav Mahler
Symphonie n° 6 en la mineur, dite «Tragique»
Une noix dure à casser pour les faibles dents de nos critiques. C’est ainsi que Mahler présentait sa Sixième Symphonie, son œuvre la plus pessimiste qu’il nommera «Tragique». C’est surtout un de ses plus grands chefs-d’œuvre qui lui coûtera un énorme effort. La signification des trois coups frappés par un immense marteau comme la présence de cloches de vaches dans l’orchestre ont fait couler beaucoup d’encre, ils sont à la fois le symbole de la fatalité du destin et de la recherche de la solitude d’un être prenant de la hauteur par rapport aux rumeurs du monde. Si le constat est rude, Mahler ne s’arrêtera pas là et sa vie comme sa création continueront après ce formidable constat. C’est son œuvre la plus personnelle et la plus prophétique des tragédies qui viendront encore s’abattre sur ses épaules et sur le monde juste dix ans avant le début de la Grande Guerre.
L’Orchestre de la Suisse Romande emmène petits et grands au cœur d’un Hiver (en)chanté
Philippe Béran direction
Chœur d’enfants et d’adolescent.e.s de l’Institut Jaques-Dalcroze
(Agnès Schnyder)
Chœurs En scène et Déclic
Conservatoire de musique de Genève
(Cécile Polin Rogg)
Pop’chœur
Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre de Genève
(Sophie Vaudan et Geoffroy Perruchoud)
L’OCO Motion
Orchestre du Cycle d’orientation en mouvement
(Philippe Genevay et Olivier Rogg)
Œuvres de Holst, Saint-Saëns et chansons en tous genres orchestrées par Nicolas Hafner
Rangez chaussons, infusions, et autres lumignons, l’OSR reçoit le temps d’un concert une centaine d’enfants et d’ados pour un programme chantant et enchanté. Ambiance chaleureuse garantie autour de chansons en tous genres, du plus pop au plus traditionnel, afin de préparer avec enthousiasme l’arrivée de Noël.
Violonissimo
Barrios Orquestados
The Young Music Talents of Geneva
Hong Anh Shapiro direction artistique
José Brito direction musicale
Avec les jeunes musiciens de Violonissimo et de Barrios Orquestdos et les solistes de The Young Music Talents of Geneva
I Virtuosi dell’Accademia di San Giovanni
Antonmario Semolini, direction
Irene Abrigo, violon
L. van Beethoven
Concerto pour violon
6e Symphonie
Antonmario Semolini direction
Irene Abrigo violon
Ludwig van Beethoven
Concerto pour violon en ré majeur, op. 61
Symphonie n° 6 en fa majeur, op. 68 «Pastorale»
Gli Angeli Genève
Stephan MacLeod basse et direction
Véronique Gens soprano
William Shelton alto
Thomas Hobbs ténor
Georg Friedrich Haendel
Messiah
Le Messie de Haendel est, pour de très bonnes raisons, l’une des œuvres les plus belles mais aussi les plus célèbres et les plus jouées et chantées du patrimoine musical occidental. Gli Angeli Genève planifie de le donner chaque année au mois de décembre au Victoria Hall, et même deux fois cette saison, avec une merveilleuse brochette de solistes vocaux menés par Sandrine Piau. Nous, musiciens, y retournons toujours avec fascination et en nous demandant comment une telle succession de morceaux à succès, comment un livret fait d’extraits aussi disparates des premières traductions en anglais de la Bible, peuvent former ensemble un tout aussi parfait et intangible. On peut être tenté de réduire l’œuvre à l’Hallelujah le plus connu de l’histoire ou à quelques airs et chœurs qui sont parmi les plus fredonnés au monde, mais c’est bien dans l’exceptionnelle qualité de sa structure, dans l’intelligence avec laquelle Jenkins et Haendel parviennent à raconter toute la vie du Christ en 140 minutes seulement, et dans la synthèse ainsi réalisée de toute une année liturgique de louanges et de cantiques religieux que se situe le secret du succès éternel de l’Oratorio des oratorios, du King of kings.
Les concerts sont précédés d’une présentation par M. Philippe Albèra.
Concert de Noël
Orchestre Concertus
Ensemble Vocal Orphée
tous les musiciens de Concertus Saisonnus
Concert de Noël
Chants de Noël, classique, airs et duos d’opéra, jazz,
improvisations
Concert pour toute la famille!
Entrée 10.-
Moins de 12 ans: GRATUIT
Le Grand Gala de Giuseppe Verdi
Tous les personnages dépeints dans ses opéras suivent ce principe, aujourd’hui comme avant. Bien que nous ayons célébré le 200e anniversaire de la naissance de ce grand compositeur en 2013, nous gardons encore en mémoire les émotions ressenties par l’interprétation de ses œuvres magistrales. Elles sont si vivantes que nous avons l’impression d’être transportés à l’époque de leur composition.
Patriote, Verdi s’est engagé pour son pays. En 1842 déjà, le chœur «Va pensiero» extrait de l’opéra Nabucco devient l’hymne officieux de l’Italie. Giuseppe Verdi devient sénateur en 1874.
Dans sa musique, Giuseppe Verdi traduit avec génie et maestria le grand amour et la tragédie à travers des héroïnes comme Violetta Valery dans La Traviata, Aida ou Rigoletto. Ses œuvres sont passionnées et d’un grand lyrisme, elles sont aussi empreintes de joie et d’humour. Toutes ces caractéristiques sont réunies dans cette formidable série de concerts.
Au programme: des extraits mondialement célèbres de ses opéras La Traviata, Rigoletto, Aida, Il Trovatore, Nabucco ou Vespri siciliani.
Des airs, duos et ensembles connus dans le monde entier, des chœurs envoûtants comme le célèbre «Va pensiero» extrait de Nabucco, ainsi que la «Marche triomphale» extraite d’Aida, combinés à une merveilleuse scénographie, des costumes superbes et une chorégraphie originale, transforment le tout en un spectacle inoubliable.
Le Gala Giuseppe Verdi est une production européenne: l’orchestre et le chœur de l’Opéra Polska, fondé en 1989 par le maestro Marek Tracz en collaboration avec la télévision de Wroclaw, se composent des meilleurs musiciens et chanteurs des grands opéras de Pologne et d’autres pays.
Qu’est-ce que serait le monde de la musique sans les opéras La Traviata ou Aida de Giuseppe Verdi? Aucun autre compositeur italien n’a laissé un tel héritage!
Concert du Nouvel An
Jonathan Nott direction
Sonya Yoncheva soprano
Dmitry Korchak ténor
Valses, ouvertures, intermezzos et airs d’opéras
Philippe Cassard. Récital de piano
Philippe Cassard piano
Ludwig van Beethoven
Variations en fa majeur, op. 34
Franz Schubert
4 Impromptus, D. 935
Entracte
Claude Debussy
Images, Book I
Reflets dans l'eau
Préludes, Book I
Ondine
La Cathédrale engloutie
Estampes
Jardins sous la pluie
Franz Liszt
Après une lecture du Dante: Fantasia quasi Sonata
Considéré par ses pairs, la critique et le public comme un des musiciens les plus attachants et complets de sa génération, Philippe Cassard a été formé par Dominique Merlet et Geneviève Joy-Dutilleux au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il y a obtenu en 1982 les premiers prix de piano et de musique de chambre.
Il approfondit ses connaissances pendant deux ans à la Hochschule für Musik de Vienne et reçoit ensuite les conseils du légendaire Nikita Magaloff. Finaliste du Concours Clara Haskil en 1985, il remporte en 1988 le premier prix du Concours international de piano de Dublin.
Invité dès lors par les principaux orchestres européens (London Philharmonic, City of Birmingham Symphony Orchestra, BBC Philharmonic, Orchestre national de France et Orchestre philharmonique de Radio France, Capitole de Toulouse, Philharmonie de Budapest, Orchestre de la Radio Danoise, etc.), il joue sous la direction de Sir Neville Marriner, Sir Roger Norrington, Marek Janowski, Thomas Hengelbrock, Charles Dutoit, Pascal Tortelier, Armin Jordan, Jeffrey Tate…
Philippe Cassard présente, à partir de 1993, le cycle intégral de l’œuvre pour piano de Debussy en une journée et quatre récitals: il a joué ce cycle à Paris, Londres, Marseille, Dublin, Singapour, Sydney, Tokyo, Liège, Toulouse et Vancouver, rencontrant à chaque fois un immense succès.
Son goût de la musique de chambre et sa passion pour le chant le conduisent à jouer avec des artistes tels Christa Ludwig, Angelika Kirchschlager, Karine Deshayes, Wolfgang Holzmair, Cédric Pescia, Michel Portal, David Grimal, Anne Gastinel, les quatuors Ébène, Modigliani, Voce et Hermès.
Le duo qu’il forme avec la soprano Natalie Dessay à partir de 2011 triomphe plus de 120 fois sur les scènes les plus prestigieuses: Carnegie Hall de New York, Musikverein de Vienne, Barbican de Londres, Salle Tchaïkovski à Moscou, Suntori Hall à Tokyo, Palais Garnier à Paris… Deux albums de Mélodies françaises (Erato) et un programme de Lieder de Schubert (Sony) marquent leur collaboration.
Au sein d’une discographie riche de plus de 30 titres, on retiendra ses enregistrements consacrés à Schubert salués dans le monde entier. En 2020, le CD des Trios de Beethoven, avec David Grimal et Anne Gastinel, obtient le Diapason d’Or, le Choc de Classica et les FFFF de Télérama.
Philippe Cassard a publié deux essais sur Schubert et Debussy (Actes Sud), un livre d’entretiens sur le cinéma et la musique (Deux temps trois mouvements, Capricci), un autre de souvenirs (Par petites touches, Mercure de France). Il a fondé les Estivales de Gerberoy (1997-2003) et a été directeur artistique des Nuits Romantiques du Lac du Bourget (1999-2008) puis du festival de Fontdouce (2014-2018). Il a présenté 430 émissions de «Notes du Traducteur» (2005-2015) sur France Musique, Prix SCAM de la «meilleure œuvre sonore 2007». «Portraits de famille» est à l’antenne depuis septembre 2015. Il est également chroniqueur à L’OBS («Le classique de Cassard»).
L’OSR invite l’Orchestre de Chambre de Lausanne et le baryton-basse Johan Reuter dirigés par Hossein Pishkar
Hossein Pishkar direction
Johan Reuter baryton-basse
Joseph Haydn
Les sept dernières paroles de notre Sauveur sur la croix
Frank Martin
Six monologues de Jedermann, pour baryton et orchestre
Profondément chrétien, le compositeur genevois Frank Martin, mort il y a 50 ans, a laissé de nombreuses œuvres vocales dont les Six monologues de Jedermann si représentatifs de son art profondément expressif. Ces poèmes évoquent la précarité de la vie et les artifices du pouvoir de l’argent. Mourant parmi ses trésors, abandonné des siens, Jedermann («nous tous» selon Hugo von Hofmannsthal) se retrouve seul face à la mort et ne pourra trouver son salut qu’à travers la foi. C’est un sentiment très voisin qui a guidé Joseph Haydn dans l’écriture de ces extraordinaires Sept dernières paroles de notre Sauveur sur la croix dans lesquelles sept adagios sont encadrés par un prélude et un tremblement de terre saisissant. Écrite d’abord pour orchestre, cette œuvre aura un succès tel qu’il obligera Haydn à en décliner plusieurs versions différentes, pour quatuor à cordes et sous la forme d’un oratorio.
Les Concerts du dimanche présentent la FanfareduLoup et l'Ensemble Variante
Sophie Le Meillour, création visuelle
Adaptation des Tableaux d’une exposition de M. Moussorgski
À la vue d’une exposition en hommage à son ami Viktor Hartmann disparu quelques mois plus tôt, Moussorgski s’exclame : « des sons et des idées sont suspendus en l’air, je suis en train de les absorber et tout cela déborde, et je peux à peine griffonner sur le papier ». Il s’agit dès le départ d’une œuvre qui le dépasse et lui échappe. Et ce n’est que le début ! On ne compte plus aujourd’hui le nombre de versions et d’arrangements des Tableaux, allant du grand orchestre au trio de rock progressif. Initialement, des impressions visuelles ont inspiré la musique. La logique s’inverse ici : c’est la pièce arrangée pour la FanfareduLoup et l’Ensemble Variante qui va inspirer l’artiste Sophie Le Meillour à créer l’habillage visuel de cette nouvelle version des fameux Tableaux.
L’Orchestre du Collège de Genève et l’Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Philippe Béran vous invitent au Bal du Nouvel An
Philippe Béran direction & présentation
Orchestre du Collège de Genève
Johann Strauss
Kaiserwalzer, op. 437
Dmitri Chostakovitch
Suite n° 2 pour orchestre de jazz
Aram Khatchaturian
Gayaneh, «Danse du sabre»
John Kander
Chicago Medley, musique du film
John Williams
Les aventuriers de l’arche perdue, «Marche»
Johann Strauss
Tritsch-Tratsch-Polka, op. 214
Vous voici transportés au beau milieu du plus chic des bals du Nouvel An! Sous la baguette magique du maestro Philippe Béran, l’OSR et l’Orchestre du Collège de Genève vous offrent un concert aux mille éclats dansants! Soyez prêts à être émerveillés et à vous dandiner comme jamais dans les fauteuils du Victoria Hall!
The Best of Ennio Morricone
80 solistes, chanteurs et musiciens du Milano Festival Opera, dirigés par: Marco Seco/Marcin Wolniewski
Le célèbre musicien oscarisé Ennio Morricone est considéré comme l’un des compositeurs les plus prolifiques de l’histoire de la musique de film; il a écrit plus de 500 musiques pour le cinéma et la télévision et créé des œuvres légendaires.
Son dernier Oscar lui a été décerné en février 2016 pour Les 8 Salopards de Tarantino. Il y a près de cinquante ans, Morricone a été immortalisé avec la musique qu’il a écrite pour le film Il était une fois dans l’Ouest. Des compositions comme le classique du genre «western-spaghetti» Le Bon, la Brute et le Truand, la musique du drame Mission de Roland Joffé et celle de Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore sont particulièrement célèbres.
Les fans de Morricone pourront entendre ses œuvres inoubliables en live dans diverses villes suisses. Quatre-vingts musiciens et chanteurs du Milano Festival Opera, placés sous la direction du célèbre chef d’orchestre Marco Seco, se produiront sur scène et redonneront ainsi vie à la musique captivante de Morricone.
Kit Armstrong & Ensemble
Kit Armstrong piano
Andrej Bielow violon
Amihai Grosz alto
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie concertante pour violon et alto en mi bémol majeur, K. 364
Concerto pour piano en la majeur, K. 488
Concerto pour piano en ut majeur, K. 467
****
Dès 22h00 Late Night offerte
«Eine Kleine Nachtmusik»…
(Sur réservation dès le 26 août)
B’Rock Orchestra
Alexander Melnikov direction et piano
The Listeners Academy
Ludwig van Beethoven
Présentation de l’œuvre et Concerto pour piano nº 1 en ut majeur, op. 15
S’inspirant de la méthode pédagogique de Leonard Bernstein, Alexandre Melnikov et le B’Rock Orchestra vous présentent leur vision et interprétation du Concerto pour piano n° 1 de Beethoven, le tout dans une mise en scène théâtrale qui attise la curiosité.
OSR: Concert exceptionnel qui mettra à l’honneur Yo-Yo Ma au violoncelle et Renaud Capuçon qui dirigera l’Orchestre de Chambre de Lausanne
Renaud Capuçon direction
Yo-Yo Ma violoncelle
Orchestre de Chambre de Lausanne
Robert Schumann
Concerto pour violoncelle et orchestre en la mineur, op. 129
Ludwig van Beethoven
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur, op. 55, dite «Héroïque»
L’avènement de la pratique historique a permis aux petites formations, comme l’Orchestre de Chambre de Lausanne que nous recevons chaque saison, d’envisager un répertoire qui leur était jusque-là interdit. Plus personne ne s’étonne aujourd’hui d’entendre la Symphonie «Héroïque» de Beethoven jouée par une quarantaine de musiciens, un effectif proche de celui de sa création à Vienne en 1805. L’heure n’est plus au gigantisme et les fines textures de Beethoven gagnent en lisibilité ce qu’elles perdent en épaisseur. La conception très chambriste qu’a Yo-Yo Ma du Concerto pour violoncelle de Robert Schumann prendra aussi toute sa valeur avec un tel effectif. Encouragé par Pablo Casals alors qu’il n’était encore qu’un enfant précoce, le grand violoncelliste sino-franco-américain est un des musiciens les plus connus et les plus aimés de la planète.
Rodrigo Leão
Découvrez Rodrigo Leão en concert: un voyage musical inoubliable
Le compositeur portugais Rodrigo Leão est l’un des artistes les plus fascinants et prolifiques de la scène musicale actuelle. Connu pour sa capacité à créer des œuvres envoûtantes qui transcendent les frontières des genres, Leão a su captiver les mélomanes du monde entier avec ses compositions mêlant musique classique, électronique, et cinématique.
Un compositeur de génie
Rodrigo Leão a d’abord acquis une renommée internationale en tant que membre fondateur de deux groupes cultes portugais, Madredeus et Sétima Legião, avant de se lancer dans une carrière solo qui l’a mené vers des sommets inédits. À travers ses créations, il sait évoquer des paysages sonores où l’émotion et la beauté occupent une place centrale. Chaque note est un appel à l’évasion, chaque composition une porte ouverte vers l’imaginaire.
Ses œuvres, souvent instrumentales, oscillent entre la mélancolie douce et la puissance émotionnelle, créant des atmosphères qui touchent au plus profond de l’âme. La musique de Rodrigo Leão est faite de contrastes délicats, où la douceur des cordes se mêle à des éléments électroniques subtils, et où la force des orchestrations côtoie des moments de silence méditatif.
Un voyage à travers les émotions
Rodrigo Leão ne se contente pas de créer de la musique; il crée des univers entiers, où chaque morceau raconte une histoire unique. Ses concerts ne sont pas de simples performances, mais des voyages émotionnels, des instants suspendus dans le temps où les spectateurs sont transportés par la beauté et l’intensité de ses compositions.
En concert, son répertoire prend une toute nouvelle dimension. Entouré de musiciens talentueux, Leão tisse des toiles sonores captivantes, dans lesquelles le public est invité à plonger. L’atmosphère intimiste qu’il parvient à instaurer, même dans les plus grandes salles, fait de chaque représentation une expérience unique et personnelle.
Un artiste au rayonnement international
Depuis plus de deux décennies, Rodrigo Leão a su conquérir un public international, grâce à des collaborations avec des artistes de renommée mondiale tels que Beth Gibbons (Portishead), Ryuichi Sakamoto ou encore L’Haçienda Classical. Son talent à mêler des influences diverses tout en gardant une identité musicale profondément personnelle lui a valu des éloges à travers le monde.
Un concert à ne pas manquer
Préparez-vous à être transporté dans un monde où chaque morceau est une nouvelle aventure, une émotion à vivre intensément. Ce concert est l’occasion parfaite pour les amateurs de musique de tous horizons de découvrir ou redécouvrir un artiste dont l’œuvre reste intemporelle.
Que vous soyez un fan de longue date ou un néophyte, le concert de Rodrigo Leão promet d’être une expérience inoubliable, un moment suspendu dans le temps où la musique vous parlera d’émotions profondes, de voyages intérieurs et de beauté pure.
Pourquoi faut-il absolument venir?
Rodrigo Leão est bien plus qu’un simple compositeur. C’est un artiste capable de traduire en musique des émotions que les mots peinent à exprimer. Assister à l’un de ses concerts, c’est vivre une expérience unique, un moment de communion musicale qui vous touchera au cœur. Ses compositions, empreintes de grâce et de subtilité, sont une invitation à se perdre dans l’harmonie et à s’abandonner aux émotions.
Si vous êtes en quête de moments où la musique parvient à transcender la réalité, où chaque note raconte une histoire, ce concert est pour vous. Rodrigo Leão et ses musiciens vous feront vivre une soirée où la magie de la musique prend tout son sens.
L’Orchestre de la Suisse Romande et Jonathan Nott jouent Debussy et Stravinski accompagnés par Midori dans le Concerto pour violon de Sibelius
Jonathan Nott direction
Midori violon
Claude Debussy
Clair de lune (arrangement André Caplet)
Igor Stravinski
Le Sacre du printemps, tableaux de la Russie païenne en deux parties
Jean Sibelius
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 47
Partir en tournée avec Le Sacre du printemps dans ses bagages sous-entend d’emmener l’OSR au grand complet pour une œuvre exigeant un effectif pléthorique auquel le compositeur ne reviendra plus jamais. Cent vingt musiciens, c’est à peu près ce qu’exige cette fabuleuse partition terminée à Clarens où Stravinski et Ernest Ansermet sont voisins. Créé à Berlin sous la direction de Richard Strauss, le Concerto pour violon de Jean Sibelius est devenu un des chevaux de bataille de tous les violonistes. Par son extrême difficulté, la beauté de ses mélodies et son évocation des grands espaces, il est devenu extrêmement populaire. C’est cette œuvre que Midori joua à l’âge de 11 ans pour ses débuts à New York sous la direction de Zubin Mehta. Probablement inspiré par le Clair de lune de Verlaine, Debussy compose sa célèbre pièce à l’orée du 20e siècle. C’est André Caplet qui en a réalisé la subtile orchestration jouée ce soir.
L’Orchestre de la Suisse Romande et Jonathan Nott jouent Debussy et Stravinski accompagnés par Midori dans le Concerto pour violon de Sibelius
Jonathan Nott direction
Midori violon
Claude Debussy
Clair de lune (arrangement André Caplet)
Igor Stravinski
Le Sacre du printemps, tableaux de la Russie païenne en deux parties
Jean Sibelius
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 47
Partir en tournée avec Le Sacre du printemps dans ses bagages sous-entend d’emmener l’OSR au grand complet pour une œuvre exigeant un effectif pléthorique auquel le compositeur ne reviendra plus jamais. Cent vingt musiciens, c’est à peu près ce qu’exige cette fabuleuse partition terminée à Clarens où Stravinski et Ernest Ansermet sont voisins. Créé à Berlin sous la direction de Richard Strauss, le Concerto pour violon de Jean Sibelius est devenu un des chevaux de bataille de tous les violonistes. Par son extrême difficulté, la beauté de ses mélodies et son évocation des grands espaces, il est devenu extrêmement populaire. C’est cette œuvre que Midori joua à l’âge de 11 ans pour ses débuts à New York sous la direction de Zubin Mehta. Probablement inspiré par le Clair de lune de Verlaine, Debussy compose sa célèbre pièce à l’orée du 20e siècle. C’est André Caplet qui en a réalisé la subtile orchestration jouée ce soir.
Rafał Blechacz, piano
Rafał Blechacz piano
Franz Schubert
Quatre Impromptus, op. 90, D. 899
Ludwig van Beethoven
Sonate n° 14 en ut dièse mineur, op. 27 n° 2 «Clair de lune»
Frédéric Chopin
Barcarolle en fa dièse majeur, op. 60
Trois Mazurkas, op. 50
Ballade n° 3 en la bémol majeur, op. 47
Scherzo n° 3 en ut mineur, op. 39
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre de Chambre de Genève et Glass Marcano
Glass Marcano, direction
Johannes Brahms Variations sur un thème de Haydn
Maurice Ravel Tombeau de Couperin
Maurice Ravel Pavane pour une infante défunte
Miguel Vicente Garrido Chocoanita
De la surface aux profondeurs, Glass Marcano n’a pas d’équivalent. Elle le dit sans ambages : « je viens du Venezuela, je suis une femme, je suis noire », avant d’ajouter « c’est super cool ! », révélant un peu de ce qui fait d’elle l’un des coups de cœur les plus forts de l’Orchestre de Chambre de Genève ces dernières années, : un enthousiasme renversant, communicatif, réjouissant. Révélée au concours la Maestria en 2020 après une arrivée en France rocambolesque et deux nuits sans sommeil, Glass Marcano n’ordonne rien, elle inspire, avec une corporalité sans pareille. Si la joie finit toujours par l’emporter, ce concert s’inscrit sous le signe de la tendresse et de la délicatesse de ces grands orchestrateurs qu’ont été Brahms et Ravel, et l’intime mélancolie de Miguel Vicente Garrido.
Concert Relax
Les Concerts du dimanche proposent une sortie Relax pour ce concert. La mesure Relax a pour but de créer un environnement bienveillant où chacun et chacune peut exister tel-le qu’il ou elle est. Elle est destinée aux personnes en situation de handicap et/ou ayant besoin d’un accueil approprié, et propose un environnement d’écoute adapté pour les personnes anxieuses.
L’OSR dirigé par Vasily Petrenko sera accompagné par Kian Soltani dans la Sinfonia concertante pour violoncelle de Prokofiev
Vasily Petrenko direction
Kian Soltani violoncelle
Serge Prokofiev
Sinfonia concertante, pour violoncelle et orchestre, op. 125
Johannes Brahms
Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 68
Violemment condamné par les censeurs soviétiques pour cause d’avant-gardisme en 1938, le Concerto pour violoncelle de Prokofiev sera profondément remanié, et assagi, une quinzaine d’années plus tard sous la forme d’une Sinfonia concertante destinée au jeune Rostropovitch qui va dès lors l’imposer. L’œuvre sera moins agressive et la partie de violoncelle gagnera en lyrisme. Brahms aimait la Suisse au point de la considérer comme une seconde patrie qu’il a parcourue pendant trente ans. Il a composé plusieurs œuvres dans notre pays et l’on entend très nettement l’écho d’un «Ranz des vaches», probablement noté lors de ses promenades alpestres, dans le finale de sa Première Symphonie, juste avant le thème à peine transformé de l’Ode à la joie de Beethoven. Mais ce ne sont pas les seuls attraits de cette œuvre qui est déjà du pur Brahms par sa générosité et son ampleur.
L’OSR dirigé par Vasily Petrenko sera accompagné par Kian Soltani dans la Sinfonia concertante pour violoncelle de Prokofiev
Vasily Petrenko direction
Kian Soltani violoncelle
Serge Prokofiev
Sinfonia concertante, pour violoncelle et orchestre, op. 125
Johannes Brahms
Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 68
Violemment condamné par les censeurs soviétiques pour cause d’avant-gardisme en 1938, le Concerto pour violoncelle de Prokofiev sera profondément remanié, et assagi, une quinzaine d’années plus tard sous la forme d’une Sinfonia concertante destinée au jeune Rostropovitch qui va dès lors l’imposer. L’œuvre sera moins agressive et la partie de violoncelle gagnera en lyrisme. Brahms aimait la Suisse au point de la considérer comme une seconde patrie qu’il a parcourue pendant trente ans. Il a composé plusieurs œuvres dans notre pays et l’on entend très nettement l’écho d’un «Ranz des vaches», probablement noté lors de ses promenades alpestres, dans le finale de sa Première Symphonie, juste avant le thème à peine transformé de l’Ode à la joie de Beethoven. Mais ce ne sont pas les seuls attraits de cette œuvre qui est déjà du pur Brahms par sa générosité et son ampleur.
L’OSR dirigé par Vasily Petrenko sera accompagné par Kian Soltani dans la Sinfonia concertante pour violoncelle de Prokofiev
Vasily Petrenko direction
Kian Soltani violoncelle
Serge Prokofiev
Sinfonia concertante, pour violoncelle et orchestre, op. 125
Johannes Brahms
Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 68
Violemment condamné par les censeurs soviétiques pour cause d’avant-gardisme en 1938, le Concerto pour violoncelle de Prokofiev sera profondément remanié, et assagi, une quinzaine d’années plus tard sous la forme d’une Sinfonia concertante destinée au jeune Rostropovitch qui va dès lors l’imposer. L’œuvre sera moins agressive et la partie de violoncelle gagnera en lyrisme. Brahms aimait la Suisse au point de la considérer comme une seconde patrie qu’il a parcourue pendant trente ans. Il a composé plusieurs œuvres dans notre pays et l’on entend très nettement l’écho d’un «Ranz des vaches», probablement noté lors de ses promenades alpestres, dans le finale de sa Première Symphonie, juste avant le thème à peine transformé de l’Ode à la joie de Beethoven. Mais ce ne sont pas les seuls attraits de cette œuvre qui est déjà du pur Brahms par sa générosité et son ampleur.
Evgeny Kissin, piano
Evgeny Kissin piano
Johann Sebastian Bach
Partita n° 2 en ut mineur, BWV 826
Frédéric Chopin
Nocturnes en sol mineur, op. 15 n° 3; en mi bémol majeur, op. 55 n° 2
Scherzo n° 4 en mi majeur, op. 54
Dmitri Chostakovitch
Sonate n° 2 en si mineur, op. 61
Préludes et Fugues, op. 87, n° 8 en fa dièse mineur; n° 15 en ré bémol majeur; n° 24 en ré mineur
Samara Joy, vocals & band
À seulement 24 ans, Samara Joy a déjà conquis le cœur du monde de la musique et s’est imposée comme une révélation du jazz vocal avec son album Linger Awhile, récompensé par un GRAMMY. Son intonation impeccable, son phrasé merveilleux et son dynamisme rythmique lui ont valu non seulement d’être comparée à des légendes du jazz comme Ella Fitzgerald, mais aussi de recevoir deux Grammy Awards pour le meilleur nouvel artiste et pour le meilleur album de jazz. Ses concerts sont une fusion unique de sentiment classique et de flair moderne, présentés par sa voix unique et son rayonnement charismatique. Des classiques intemporels comme Misty apparaissent sous une forme totalement inconnue, réinterprétés avec une énergie fraîche et une perspective moderne. Ne manquez pas cette opportunité et venez découvrir Samara Joy, le lumineux futur du jazz vocal, en concert, le 12 mars 2025 au Victoria Hall de Genève.
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre Frank Martin
Zoe Zeniodi, direction
Elodie Fondacci, conteuse
Clémence Tilquin, soprano
Maria Warenberg, mezzo-soprano
Karis Tucker, alto
Jason Bridges, tenor
Frank Martin Le Conte de Cendrillon
Voilà une pièce qui, dans un contexte plus favorable (elle est créée en 1942), aurait rencontré un tout autre succès tant elle s’adresse à la fois à l’enfant et à l’adulte. Avec la palette sonore de son langage lentement maturé, Frank Martin y fait apparaître les dimensions les plus contradictoires du conte, la drôlerie et la cruauté propres à l’univers des frères Grimm. « Il fallait du sérieux, de la comédie, du mystère, de la tendresse et de la méchanceté, de la séduction perverse et de l’amour le plus pur. » L’histoire pour enfants revêt une dimension spirituelle : « c’est plus qu’une simple histoire d’amour, c’est l’histoire d’une âme atteignant la joie suprême après les afflictions de ce monde terrestre ». Entre humour et sérieux, la pièce est finalement surtout initiatique.
Geneva Camerata
David Greilsammer direction
Juan Kruz Díaz de Garaio Esnaola chorégraphie et danse
Martí Corbera danse
La Danse du Soleil
Jean-Baptiste Lully
Le Bourgeois Gentilhomme, suite orchestrale
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie n° 40 en sol mineur, K. 550
Geneva Camerata vous transporte dans une aventure mélangeant musique, danse et théâtre pour conter une ode à la vie, à l’espoir, à l’abandon et à l’amour. Danseurs et musiciens se retrouvent sur scène pour danser et jouer par cœur des chefs-d’œuvre de Lully et de Mozart.
Jazz at Lincoln Center Orchestra & Wynton Marsalis
Le fantastique Jazz at Lincoln Center Orchestra (JLCO), composé de 15 des meilleurs solistes et ensembles de jazz, est l’orchestre attitré du Jazz at Lincoln Center à NYC depuis 1988 et passe plus d’un tiers de l’année en tournées dans le monde entier. Le chef et directeur musical de longue date n’est autre que le trompettiste virtuose et lauréat de neuf Grammy Awards Wynton Marsalis, sans doute le jazzman le plus influent du moment et le seul musicien à avoir remporté ce prix dans deux catégories différentes – jazz et classique – en l’espace d’un an (1983-1984). Cinq ans après son concert à guichets fermés au Victoria Hall, ce grand big band est de retour et prouvera une fois de plus que le jazz est l’expression de la joie de vivre et du respect mutuel. Réjouissons-nous de ce concert exclusif et inoubliable à Genève.
L’Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Pablo Heras-Casado et accompagné par Alexei Volodin au piano
Pablo Heras-Casado direction
Alexei Volodin piano
Richard Wagner
Parsifal, Prélude
Franz Liszt
Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi bémol majeur, S. 124
Richard Wagner
Parsifal, Enchantement du Vendredi saint
Felix Mendelssohn
Symphonie n° 5 en ré mineur, dite «Réformation», op. 107
Certains programmes racontent une histoire. C’est le cas de celui de ce soir qui relie, certainement fortuitement vu son antisémitisme fondamental, Wagner à Mendelssohn. Tous deux ont en effet utilisé les mêmes sept accords mystiques de l’Amen de Dresde joué lors des services religieux en Saxe aussi bien par les protestants que par les catholiques. Mendelssohn les glisse habilement dans sa Symphonie de la «Réformation» composée pour les 300 ans de la Confession d’Augsbourg alors que Wagner les utilise à son tour comme leitmotiv de Parsifal, son dernier opéra, dès le merveilleux Prélude. Quant à Liszt, il fut l’ami proche des deux compositeurs. Son Concerto pour piano n° 1 fait le bonheur des virtuoses depuis sa création en 1855. Son premier thème martial reste aussitôt dans les oreilles et l’apparition, pour la première fois dans un orchestre, du triangle ne passe pas inaperçu!
L’Orchestre de la Suisse Romande joue Wagner et Mendelssohn dirigé par Pablo Heras-Casado accompagnés par Alexei Volodin dans le Concerto n°1 de Liszt
Pablo Heras-Casado direction
Alexei Volodin piano
Richard Wagner
Parsifal, Prélude
Franz Liszt
Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi bémol majeur, S. 124
Richard Wagner
Parsifal, Enchantement du Vendredi saint
Felix Mendelssohn
Symphonie n° 5 en ré mineur, dite «Réformation», op. 107
Certains programmes racontent une histoire. C’est le cas de celui de ce soir qui relie, certainement fortuitement vu son antisémitisme fondamental, Wagner à Mendelssohn. Tous deux ont en effet utilisé les mêmes sept accords mystiques de l’Amen de Dresde joué lors des services religieux en Saxe aussi bien par les protestants que par les catholiques. Mendelssohn les glisse habilement dans sa Symphonie de la «Réformation» composée pour les 300 ans de la Confession d’Augsbourg alors que Wagner les utilise à son tour comme leitmotiv de Parsifal, son dernier opéra, dès le merveilleux Prélude. Quant à Liszt, il fut l’ami proche des deux compositeurs. Son Concerto pour piano n° 1 fait le bonheur des virtuoses depuis sa création en 1855. Son premier thème martial reste aussitôt dans les oreilles et l’apparition, pour la première fois dans un orchestre, du triangle ne passe pas inaperçu!
Gli Angeli Genève
Stephan MacLeod basse et direction
Aleksandra Lewandowska et Deborah Cachet sopranos
Charles Sudan alto
Samuel Boden ténor
Drew Santini basse
Johann Sebastian Bach
Passion selon saint Jean
À Leipzig, Johann Sebastian Bach a composé plusieurs Passions pour les services du Vendredi-Saint. Certaines ont été perdues, et des deux qui nous soient parvenues, la Passion selon saint Jean est celle de l’urgence, de l’humanité ébranlée, des sentiments immédiats et exacerbés, en opposition avec la Passion selon saint Matthieu dont le ton est plus contemplatif. Ici, tout est théâtre, tout est spectacle. Il y a la place laissée à l’action tout d’abord puisque Bach et son librettiste choisissent de prendre le récit de l’évangéliste au moment même de la trahison et de l’arrestation du Christ. Nul recul ici, nul répit: l’auditeur est saisi dès les premières mesures de l’œuvre et les effets conjugués de la puissance du récit et de la profondeur de la musique de Bach ne vont plus le lâcher.
Une exécution de la Passion selon saint Jean, aussi informée historiquement qu’elle soit, est forcément un compromis. En effet, Bach n’en a pas laissé de version définitive comme il a pu le faire pour la Passion selon saint Matthieu. Le puzzle qu’il nous a laissé n’en forme pas moins une des plus belles œuvres musicales de l’histoire, tragique, palpitante, et époustouflante de beauté.
Le concert est précédé d’une présentation par M. Philippe Albèra à 16h15.
Soirée éblouissante avec l’Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Elim Chan et le virtuose Renaud Capuçon au violon.
Elim Chan direction
Renaud Capuçon violon
Elizabeth Ogonek
All These Lighted Things, trois petites danses pour orchestre
Richard Strauss
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 8
Serge Prokofiev
Roméo et Juliette, extraits des suites de ballet n° 1 et 2
Inspirées par la poésie mystique du moine trappiste américain Thomas Merton, les trois petites danses All These Lighted Things ont été créées en 2017 par Riccardo Muti lors de la résidence de la compositrice américaine Elizabeth Ogonek à l’Orchestre Symphonique de Chicago. Sa musique, souple et comme en apesanteur, utilise une abondante section de percussion donnant à ces pièces un charme singulier. Si le Concerto pour violon op. 8 composé par un Richard Strauss de 17 ans est une curiosité, il témoigne surtout de la précocité et du savoir-faire d’un jeune homme éperdument romantique. Avec Roméo et Juliette, Prokofiev hisse sans peine sa musique au niveau des grands ballets de Tchaïkovski. Magistralement arrangées par le compositeur, les deux suites reprennent les grands moments de cette géniale partition tout en permettant aux chefs d’orchestre de réaliser leur propre agencement.
Soirée éblouissante avec l’Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Elim Chan et le virtuose Renaud Capuçon au violon.
Elim Chan direction
Renaud Capuçon violon
Elizabeth Ogonek
All These Lighted Things, trois petites danses pour orchestre
Richard Strauss
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 8
Serge Prokofiev
Roméo et Juliette, extraits des suites de ballet n° 1 et 2
Inspirées par la poésie mystique du moine trappiste américain Thomas Merton, les trois petites danses All These Lighted Things ont été créées en 2017 par Riccardo Muti lors de la résidence de la compositrice américaine Elizabeth Ogonek à l’Orchestre Symphonique de Chicago. Sa musique, souple et comme en apesanteur, utilise une abondante section de percussion donnant à ces pièces un charme singulier. Si le Concerto pour violon op. 8 composé par un Richard Strauss de 17 ans est une curiosité, il témoigne surtout de la précocité et du savoir-faire d’un jeune homme éperdument romantique. Avec Roméo et Juliette, Prokofiev hisse sans peine sa musique au niveau des grands ballets de Tchaïkovski. Magistralement arrangées par le compositeur, les deux suites reprennent les grands moments de cette géniale partition tout en permettant aux chefs d’orchestre de réaliser leur propre agencement.
Richard Galliano – Paolo Fresu – Jan Lundgren: Mare Nostrum, 20 ans
Que se passe-t-il quand on se tient au bord de la mer et que l’on regarde vers l’horizon infini? On se sent libre et sans limites, tandis que les vagues s’échouent doucement sur le rivage. Il y a maintenant vingt ans, trois musiciens européens d’exception se sont retrouvés pour transmettre ce sentiment de liberté et de sécurité. Richard Galliano, Paolo Fresu et Jan Lundgren couvrent tout l’éventail stylistique, de l’impressionnisme subtil aux traits fortement romantiques, des phrases mélodiques accrocheuses à la vitalité débordante. Une musique qui correspond aux charismes complètement différents des trois musiciens qui se passent de pitreries égocentriques et pourtant ne renoncent pas complètement à l’exubérance virtuose. Leur nouvel album Mare Nostrum IV suivra. Venez découvrir sur scène à Genève Mare Nostrum lors de leur «20 Years Anniversary Tour».
Le Concert des Nations & le Ballet du Théâtre national slovène de Maribor
Jordi Savall direction
Edward Clug chorégraphie
Jean-Philippe Rameau
Les Boréades, tragédie lyrique
Christoph Willibald Gluck
Musique pour le ballet Don Juan ou le Festin de Pierre
L’ultime tragédie lyrique de Rameau a disparu de la scène avant même sa création, pour ressurgir dans toute sa splendeur deux siècles plus tard. Gluck lui répond avec le premier ballet d’action de l’histoire musicale, qui réunit ici comme il se doit danseurs et musiciens.
Anastasia Kobekina, violoncelle
Jean-Sélim Abdelmoula, piano
Anastasia Kobekina violoncelle
Jean-Sélim Abdelmoula piano
Nadia Boulanger
Trois Pièces pour violoncelle et piano
Dmitri Chostakovitch
Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur, op. 40
Claude Debussy
Sonate pour violoncelle et piano en ré mineur
Paul Juon
Märchen, op. 8
César Franck
Sonate pour violon en la majeur, FWV 8 (arr. pour violoncelle et piano)
Les Concerts du dimanche présentent l'Orchestre de la Suisse Romande et Nadège Rochat
Jonathan Nott, direction
Nadège Rochat, violoncelle
Marie Jaëll, Concerto pour violoncelle
Igor Stravinsky, Petrushka
Magnifique redécouverte que celle de Marie Jaëll (1846-1925). Pianiste, elle triomphe en Europe avant même d’intégrer le Conservatoire de Paris, d’y obtenir le premier prix quatre mois plus tard, et de continuer ses tournées. Entre 1870 et 1895, portée par une « frénésie », une « passion qui renverse tous les obstacles », elle compose une soixantaine d’œuvres instrumentales et vocales. Son merveilleux concerto pour violoncelle est l’un des sommets de son œuvre. Les textures colorées de l’orchestre, lumineuses, forment l’aube de la musique française du siècle qui va suivre. Quand Petrushka, deuxième ballet de Stravinsky, est créé à Paris en 1911, Marie Jaëll ne compose plus, elle conduit des recherches novatrices qui éclairent les relations entre le toucher du piano et la psychologie.
Turangalîla-Symphonie de Messiaen interprété par l’OSR, Bertrand de Billy (direction), Kit Armstrong (piano) et Cécile Lartigau (ondes Martenot)
Bertrand de Billy direction
Kit Armstrong piano
Cécile Lartigau ondes Martenot
Olivier Messiaen
Turangalîla-Symphonie, pour piano principal, ondes Martenot et grand orchestre
La Turangalîla-Symphonie d’Olivier Messiaen fut jouée pour la première fois par l’OSR lors d’un concert mémorable en 1981, sous la direction de Horst Stein, en présence du compositeur venu assister à toutes les répétitions. Ce fut alors un événement et entendre ce monument symphonique en est toujours un. Cet immense chant d’amour se développe en dix mouvements en convoquant un effectif considérable auquel s’ajoutent le piano et les ondes Martenot. N’ayant de symphonie que le nom, elle est plutôt conçue comme une symphonie concertante pour tous les pupitres de l’orchestre et particulièrement pour le piano, dont la terrible partie fut écrite pour Yvonne Loriod, son épouse. Cette œuvre vibrionnante brille de mille couleurs grâce à son orchestration rappelant les gamelans orientaux qui l’ont inspirée. Le mysticisme universel de Messiaen est à son comble dans ce chef-d’œuvre.
Turangalîla-Symphonie de Messiaen interprété par l’OSR, Bertrand de Billy (direction), Kit Armstrong (piano) et Cécile Lartigau (ondes Martenot)
Bertrand de Billy direction
Kit Armstrong piano
Cécile Lartigau ondes Martenot
Olivier Messiaen
Turangalîla-Symphonie, pour piano principal, ondes Martenot et grand orchestre
La Turangalîla-Symphonie d’Olivier Messiaen fut jouée pour la première fois par l’OSR lors d’un concert mémorable en 1981, sous la direction de Horst Stein, en présence du compositeur venu assister à toutes les répétitions. Ce fut alors un événement et entendre ce monument symphonique en est toujours un. Cet immense chant d’amour se développe en dix mouvements en convoquant un effectif considérable auquel s’ajoutent le piano et les ondes Martenot. N’ayant de symphonie que le nom, elle est plutôt conçue comme une symphonie concertante pour tous les pupitres de l’orchestre et particulièrement pour le piano, dont la terrible partie fut écrite pour Yvonne Loriod, son épouse. Cette œuvre vibrionnante brille de mille couleurs grâce à son orchestration rappelant les gamelans orientaux qui l’ont inspirée. Le mysticisme universel de Messiaen est à son comble dans ce chef-d’œuvre.
Budapest Festival Orchestra
Iván Fischer direction
Gustav Mahler
Symphonie n° 5
Le Budapest Festival Orchestra s’attaque à la Symphonie n° 5 de Mahler qui retrace un combat acharné contre le destin, où le protagoniste semble battu d’avance.
Soirée Beethoven avec l’Orchestre de la Suisse Romande, Daniele Gatti et Christian Tetzlaff
Daniele Gatti direction
Christian Tetzlaff violon
Ludwig van Beethoven
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 61
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur, dite «Héroïque», op. 55
Intelligence et sensibilité sont au rendez-vous des interprétations de Christian Tetzlaff dont on salue le retour dans nos concerts. Il est aussi un des rares artistes capable d’avoir sa propre conception d’une œuvre et du Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven en particulier, dont il a réalisé un enregistrement sauvage, frémissant et très personnel. Il sera intéressant de confronter au cours de notre saison deux conceptions différentes de la Symphonie «Héroïque» de Beethoven entre l’approche chambriste de l’OCL et la version symphonique proposée ici par l’OSR, sous la direction de Daniele Gatti qui avoue privilégier le côté tendre et humaniste de Beethoven. C’est bien l’impression qu’il avait laissée en 2023 en dirigeant la Symphonie «Pastorale». Le chef italien a par ailleurs présenté plusieurs fois le cycle Beethoven complet en concert.
Soirée Beethoven avec l’Orchestre de la Suisse Romande, Daniele Gatti et Christian Tetzlaff
Daniele Gatti direction
Christian Tetzlaff violon
Ludwig van Beethoven
Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 61
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur, dite «Héroïque», op. 55
Intelligence et sensibilité sont au rendez-vous des interprétations de Christian Tetzlaff dont on salue le retour dans nos concerts. Il est aussi un des rares artistes capable d’avoir sa propre conception d’une œuvre et du Concerto pour violon en ré majeur de Beethoven en particulier, dont il a réalisé un enregistrement sauvage, frémissant et très personnel. Il sera intéressant de confronter au cours de notre saison deux conceptions différentes de la Symphonie «Héroïque» de Beethoven entre l’approche chambriste de l’OCL et la version symphonique proposée ici par l’OSR, sous la direction de Daniele Gatti qui avoue privilégier le côté tendre et humaniste de Beethoven. C’est bien l’impression qu’il avait laissée en 2023 en dirigeant la Symphonie «Pastorale». Le chef italien a par ailleurs présenté plusieurs fois le cycle Beethoven complet en concert.
L’Orchestre de la Suisse Romande avec Lorenzo Viotti: Brahms Symphonie n° 3 et Dvořák Symphonie n° 7
Lorenzo Viotti direction
Johannes Brahms
Symphonie n° 3 en fa majeur, op. 90
Antonín Dvořák
Symphonie n° 7 en ré mineur, op. 70
Chez les Viotti comme chez les Jordan, on est chef d’orchestre de père en fils! Pour sa première apparition au pupitre de l’OSR, Lorenzo Viotti a choisi un programme romantique. C’est grâce aux chaleureuses recommandations de Johannes Brahms qu’Antonín Dvořák s’est fait peu à peu connaître auprès des éditeurs et du public. Leur voisinage ce soir n’est donc pas le fruit du hasard. La Troisième Symphonie de Brahms démarre sur les chapeaux de roues avec une énergie qui ne prendra fin qu’aux dernières mesures du finale qui semblent se dissoudre dans l’air comme un gaz harmonieux. La musique de Brahms atteint rarement une joie si communicative et une vision radicalement optimiste. C’est aussi le cas de la Symphonie n° 7 d’Antonín Dvořák qui regorge de rythmes et de mélodies populaires de Bohême, en particulier dans le vigoureux scherzo qui ressemble aux fameuses Danses slaves.
Gli Angeli Genève
Benjamin Levy direction
Judith van Wanroij soprano
Julian Prégardien ténor
Stephan MacLeod basse
Joseph Haydn
Die Jahreszeiten
Trois ans après Die Schöpfung que Gli Angeli Genève proposait en clôture du festival en 2022, c’est l’autre grand oratorio de Joseph Haydn qui est mis à l’honneur en 2025. Le baron van Swieten, qui avait déjà traduit en allemand pour Haydn le livret anglais de La Création proposa de son propre chef au compositeur son arrangement de The Seasons de l’Écossais James Thomson. Ce long ouvrage en vers alors très en vogue en Angleterre, qui chante le cycle de la nature et la vie des campagnards, ne plut pas tout de suite au compositeur, qui, cherchant à s’inscrire dans la tradition haendelienne de l’oratorio britannique, n’apprécia pas un sujet qui n’avait rien de religieux. Heureusement qu’il persévéra, au prix de querelles assez retentissantes avec son librettiste d’ailleurs, car ces Saisons forment un collier splendide de perles délicates et humbles qu’enfilera pour nous le très fin chef Benjamin Levy, aux commandes de Gli Angeli Genève à cette occasion. Benjamin Levy n’est pas qu’un excellent chef d’orchestre, il est aussi un hédoniste, que la musique de Haydn rend heureux. La perspective de son travail avec notre orchestre, notre chœur, et les solistes Judith van Wanroij, Julian Prégardien et Stephan MacLeod est déjà une promesse tenue.
Le concert sera présenté par Philippe Albèra à 19h15.
Grigory Sokolov, piano
Grigory Sokolov piano
Le programme sera communiqué ultérieurement
Découvrez «Les Quatre Saisons» de Vivaldi avec toute la famille! L’OSR vous emporte à travers le printemps, l’été, l’automne et l’hiver.
Lucie Leguay direction
Bogdan Zvoristeanu violon
Sandra Albukrek création visuelle
Antonio Vivaldi
Les Quatre Saisons
Le mythe, la légende… 300 ans exactement après leur publication, ces quatre concertos pour violon continuent de fasciner les oreilles du monde entier. Portés par le premier violon solo de l’OSR Bogdan Zvoristeanu et accompagnés par la cheffe Lucie Leguay, «La primavera», «L’estate», «L’autunno» et «L’inverno» seront illustrés par l’univers coloré et fantastique de l’artiste Sandra Albukrek.
Les Ambassadeurs – La Grande Écurie
Chœur de Chambre de Namur
Alexis Kossenko direction
Lucile Richardot alto
Julien Dran ténor
Edwin Fardini baryton
Stephan MacLeod basse
Felix Mendelssohn
Die erste Walpurgisnacht, op. 60
Concerto pour violon et orchestre en mi mineur, op. 64
Goethe décrit dans sa ballade Die erste Walpurgisnacht comment le peuple, empêché par le clergé de célébrer le rite païen du 1er mai, décide de jouer un tour aux chrétiens et de les terroriser en se déguisant et en convoquant une armée de pseudo-sorcières et de faux démons. Imaginez seulement ce qui peut arriver lorsqu’un virtuose de l’orchestre comme Mendelssohn décide de mettre en musique une telle nuit de Sabbat! Il fait surgir une véhémente tempête en guise d’ouverture, puis des êtres malicieux, féeriques ou maléfiques semblent sortir par tous les pores de la musique. Ils sont là, ça frétille, ça s’agite, ça ricane, ça bout, et tout d’un coup ça explose dans un gigantesque sabbat qui fait perdre tous ses repères à l’auditeur, littéralement étourdi par le tourbillon des sorcières!
Le Concerto pour violon de Mendelssohn, contemporain de sa grande cantate, en sera le miroir, pour un programme aussi rare qu’alléchant.
Alexis Kossenko, complice de longue date de Gli Angeli, ami cher et musicien merveilleux, vient à Genève à la tête de ses Ambassadeurs – La Grande Écurie et du Chœur de Chambre de Namur pour un concert qui fait déjà date, de par son merveilleux programme, et parce qu’il s’inscrit dans l’Intégrale Mendelssohn déjà historique dans laquelle le chef et son orchestre se sont récemment lancés.
Le concert sera présenté par M. Philippe Albèra à 16h15.